Pourquoi avoir quitté Saint-Louis après seulement un an ?

J’ai quitté Saint-Louis, car je n’avais signé que pour une saison, de plus le club est descendu en National 3. J’ai eu plusieurs propositions, même de club de National 2, mais je ne voulais pas sauter une étape, j’ai encore besoin d’une saison pleine en N3 avant de viser plus haut. J’ai rencontré les dirigeants de Bourgoin Jallieu et le projet m’a tout de suite intéressé. Je ne regrette pas du tout mon choix, tout se passe bien avec tout le monde, on m’a très bien intégré et tout le monde à sa place dans le vestiaire.

T’as vécu une montée avec l’ASPTT Dijon en U19, une autre avec Grandvillars, tu es l’homme des montées finalement ?

Je ne sais pas si je suis l’homme des montées (rires…). C’est tout le groupe qui doit être concentré jusqu’à la fin de saison. Il faut prendre les matches les uns après les autres et ne pas trop se mettre de pression. Nous faisons un bon début de saison, il faut continuer comme ça et on verra à la fin.

Vous avez fixé des objectifs en Coupe de France ?

La coupe de France nous a donné de la confiance. Nous n’avons pas forcément fait une bonne préparation, mais la Coupe de France nous a remis sur le bon chemin et les automatismes sont arrivés. Comme tout compétiteur, je souhaite continuer à passer des tours. Les victoires nous font engranger de la confiance qui nous sert aussi en championnat. On veut continuer à passer des tours et à ne pas se fixer d’objectifs. C’est une première pour moi, je n’avais jamais dépassé un 6e tour, j’ai envie de poursuivre cette aventure en Coupe de France.

Tu te fixes des limites pour la suite de ta carrière ?

Je ne me fixe aucune limite, l’idée, c’est de jouer au plus haut niveau possible. Cela passe par le travail, pour le moment, je suis très bien ici et je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. On ne m’a rien donné, j’ai été déterminé et rêveur. Quand j’allais au chantier de 7h30 à 17h et que j’enchaînais avec les entraînements à Grandvillars, ce n’était pas simple, mais je ne me suis jamais plaint. J’ai toujours travaillé pour en arriver là, je m’offre le droit de rêver.

Enzo Pigatto