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8 février | 9h00

L'AS Monaco veut éviter la faute de quart

Ultra favorite à l’occasion de son 27e quart de finale de Coupe de France contre Amiens au Stade Louis-II ce mardi soir, l’AS Monaco devra tout de même se méfier car plusieurs formations de L2 ont déjà gagné au pied du Rocher par le passé dans cette compétition… (Crédit photo : AS Monaco)

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Finalistes malheureux face au PSG la saison dernière (0-2), les Monégasques sont à deux matchs de rejoindre à nouveau le Stade de France. Pour le club du Rocher, il s’agirait d’une grande première depuis trois décennies ! En 1991, l’équipe dirigée par Arsène Wenger avait remporté le trophée aux dépens de l’OM (1-0), puis s’était à nouveau qualifiée pour la finale au printemps 1992 après avoir dominé l’AS Cannes en demi-finale (0-0, 3-5 t.a.b). Une finale qui n’avait pas été disputée en raison du drame de Furiani qui était intervenu avant l’autre demi-finale qui aurait dû opposer le SC Bastia à l’OM.

Deux finales consécutives, une performance que l’ASM avait déjà réalisée quelques années plus tôt. Battus en finale par Metz (2-0 a.p.) en 1984, les Rouge et Blanc avaient remporté la suivante face au PSG en 1985 (1-0). Un scénario que Monaco se verrait bien rejouer cette saison, alors que son équipe s’apprête à disputer le 27e quart de finale de son histoire ce mardi soir (21h). Après la belle qualification ramenée de Lens le 30 janvier dernier, c’est donc face à Amiens, actuel 14e de Ligue 2, que les hommes de Philippe Clement vont tenter de valider leur ticket pour le dernier carré.

Troisième confrontation en Coupe de France

Il s’agira de la troisième confrontation entre les deux clubs en Coupe de France, la première à ce stade de la compétition. Les deux fois précédentes, c’est en 32es de finale que le duel s’était joué. Le 9 février 1985, les Monégasques avaient débuté leur campagne victorieuse en s’imposant 1-2 face à l’ASC au Stade Paule-Delique d’Abbeville. Genghini et Bravo avaient trouvé la faille peu après la demi-heure de jeu, avant que M’Baye ne réduise l’écart sur penalty juste après la pause. Les Amiénois avaient pris leur revanche quatorze ans plus tard, le 23 janvier 1999, au Stade du Moulonguet devant 8500 spectateurs acquis à leur cause. Chalier avait rapidement ouvert la marque (5e), puis Lamouchi avait égalisé au sortir du premier quart d’heure de jeu (16e). 1-1 score final, le raté de Courville durant la séance des tirs au but avait fait le bonheur du peuple picard.

Nul doute que les hommes de Philippe Hinschberger seraient preneurs d’une issue semblable ce soir au Stade Louis-II. Il s’agira de leur sixième match de Coupe de France cette saison, le sixième à l’extérieur. Facile vainqueur d’Anzin-Saint-Aubin lors du 7e tour (0-5), puis de Cambrai lors du 8e tour (1-4), Amiens s’est ensuite imposé 2-3 à Guingamp en 32es de finale, avec un joli triplé de Chadrac Akolo. Après avoir évité le piège de Linas-Montlhery en 16es (3-3, 3-4 t.a.b), c’est un nouveau succès ramené de Nancy en 8es (0-2) qui leur a ouvert la voie pour les quarts de finale, pour lesquels l’ASC est le dernier représentant de Ligue 2 avec le SC Bastia.

Les exemples de Sedan et Châteauroux

Jusqu’ici, c’est également hors de ses bases que l’AS Monaco a dû batailler pour atteindre les quarts de finale, avec une première victoire à Saint-Ouen face au Red Star en 32es (0-2), puis une autre à Quevilly en 16es (1-3), et enfin ce joli succès acquis à Bollaert en 8es (2-4). Outre les victoires, le point commun de ces trois matchs est que Wissam Ben Yedder a toujours marqué en Coupe de France cette saison. L’international français s’est offert un doublé face au Red Star et un autre face au RC Lens, trouvant également la faille sur pénalty contre QRM. Auteur de cinq des neufs buts monégasques sur ces trois matchs, il partage, avant les quarts de finale, le fauteuil de meilleur buteur de la compétition avec l’attaquant polonais de l’OM, Arkadiusz Milik.

Etincelant face à l’OL samedi soir, le capitaine monégasque est prêt à enchaîner face à des amiénois qui restent sur un bon match nul à Sochaux en championnat (1-1), mais seront privés de Bongani Zungu, expulsé en fin de match à Bonal. Grande favorite de cette rencontre, l’AS Monaco devra tout de même se méfier d’une de ces mauvaises surprises que la Coupe de France lui a déjà réservé en pareille situation par le passé. On se souvient notamment de cette victoire surprise de Sedan au Stade Louis-II en demi-finale en 2005, ou encore d’une élimination à domicile face à Châteauroux en quart de finale un an plus tôt (le 17 mars 2004)… Plus récemment c’est le FC Metz qui avait surpris Monaco dans son antre en janvier 2019. De quoi inspirer les Amiénois et avertir les Monégasques…

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