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4 novembre | 13h30

Nadir Draidi remplace ses crampons par une semelle

Formé à l’AS Saint-Priest, club avec lequel il a découvert le N2 en 2013, avant de rejoindre le FC Limonest Dardilly Saint-Didier, durant 5 ans, Nadir Draidi est ensuite parti à Ain Sud avant de rejoindre Chassieu-Décines FC la saison passée. Il met fin à sa carrière dans le foot à 11 après 3 mois passés à Vénissieux cette saison.

Nadir Draidi

As-tu des regrets de ne pas avoir joué à un niveau supérieur ?

Je ne pense pas avoir de regrets. Jusqu’à mes 21 ans, j’ai donné le maximum pour réussir à approcher le niveau professionnel, je n’ai jamais vraiment eu l’opportunité de postuler pour jouer à ce niveau alors j’ai enlevé cette idée de ma tête. J’ai par la suite toujours essayé d’en vivre plus ou moins du foot, mais tout en assurant mes arrières avec un bac +3 et j’ai toujours travaillé à côté du foot pour assurer mes arrières. Aujourd’hui, j’ai un plan de carrière bien établie et je suis directeur adjoint d’une banque. C’est pour cela aussi que je suis resté dans la région lyonnaise, c’est un bon travail et je suis près de ma famille.

Tu poursuis la pratique du football mais cette fois en futsal, c’était trop compliqué de complètement tout arrêter ?

La problématique est que je n’arrivais plus à allier le foot à 11 et le futsal que j’ai commencé il y a 3 ans avec l’AS Saint-Priest. Je préfère arrêter le foot à 11 ans pour me concentrer pleinement sur le futsal qui est pour moi une nouvelle discipline, car ça n’a rien à voir avec le foot à 11. Comme nous sommes en cette année en R1, qui est le 3e niveau le plus haut, il commence à y avoir beaucoup plus d’intensités et donc un besoin de plus de temps pour récupérer. Le club souhaite continuer à se développer et d’essayer d’ici deux ou trois ans de monter en D2. Nous avons fait un beau parcours de Coupe de France la saison passée en allant jusqu’en 32e de finale. Je souhaite m’investir totalement dans le futsal et je pense encore faire quelques belles années avant de tout arrêter.

Quel seraient le plus beau moment et le pire dans ta carrière ?

J’ai deux très beaux souvenirs, le premier dans ma carrière, c’est la montée en National 2 avec l’AS Saint-Priest et le second, c’est le 32e de finale face à Sète avec Limonest. Mais d’un autre côté, c’est aussi un des pires souvenirs, car nous n’avons pas réussi à passer ce cap pour avoir l’opportunité de jouer face à une Ligue 1 le tour d’après.

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