1 mars | 23h29
Nice-Versailles, les notes et appréciations de la demi-finale
Après la qualification de l'OGC Nice face au FC Versailles (2-0), découvrez les notes et appréciations des acteurs de cette première demi-finale de Coupe de France.
Les notes de l'OGC Nice
Marcin Bulka (5). Une rencontre dans laquelle il n'aura strictement rien eu à faire si ce n'est essayer de ne pas prendre froid. C'est triste à dire, mais un joueur de champ aurait pu faire le job ce soir.
Melvin Bard (4). En difficulté face aux montées de Pham Ba, symbolisé par ce carton jaune reçu tôt dans la partie (15e), Bard a été moins inquiété par la suite car son adversaire n'a plus pris son couloir. Du déchet à la relance et un match on ne peut plus timide offensivement. Remplacé par Flavius Daniliuc (78e).
Pablo Rosario (6). Il avait un client sur le plan physique avec l'imposant Kapit Djoco mais le Néerlandais se l'est plutôt bien coltiné. S'est fait une frayeur sur une remise en retrait approximative de la tête dans la surface (22e). Sérieux dans la globalité pour ce nouveau dépannage un cran plus bas.
Jean-Clair Todibo (6). Un match propre joué dans un fauteuil. Autoritaire quand il fallait à l'image de son anticipation devant Djoco. Zéro tracas, zéro blabla.
Jordan Lotomba (5). Sa première montée de la seconde mi-temps fut la bonne puisqu'il délivre le centre décisif pour Gouiri (47e). Un geste qui qui nivèle vers le haut une prestation moyenne dans son ensemble.
Mario Lemina (5). Le milieu défensif a alterné le très bon comme son retour sur Michel suivi d'une sortie de grande classe (30e) puis le moins bon avec ce ballon perdu dans le rond central qui aurait pu couter cher (39e). Un frappe de peu au-dessus (85e) qui a conclu une prestation correcte.
Khephren Thuram (7). Dans une première période très fade, il a été l'Aiglon le plus en vue et le plus dangereux offensivement, à l'image de cette projection tout en puissance (8e), d'une tête de peu au-dessus (12e) et d'une autre cadrée (43e). Toujours très à l'aise pour ressortir le ballon, il s'est offert un festival technique pour remonter le cuir sur 50 mètres (62e). Remplacé par Morgan Schneiderlin (82e).
Hicham Boudaoui (4). Il n'est pas vraiment un ailier et ce soir, ça s'est vu. Discret et sanctionné d'un jaune pour une faute sur Alledji (32e), l'nternational algérien a été remplacé par Billal Brahimi (60e) qui a tout de suite apporté sa tonicité et des courses tranchantes qui ont fait mal à Versailles.
Calvin Stengs (6). Enfin ! Le public de l'Allianz Riviera attendait de voir ses jambes de feu, il en a eu un bel aperçu ce soir. Ses prises de risques dans le dribble ont souvent payé même s'il s'est rarement retrouvé à la conclusion des actions. Christophe Galtier lui a fait terminer le match et sa montée en puissance est plus qu'attendue dans les prochaines semaines.
Amine Gouiri (8). Loin d'être le Niçois le plus en vue lors de la première mi-temps, le meilleur buteur de l'OGC Nice est revenu transcendé après la pause. Chirurgical sur sa première vraie occasion où il enchaîne contrôle puis frappe dans la lucarne (48e). Altruiste pour offrir le second but à Dolberg sur un plateau après avoir mystifié la défense versaillaise d'un nouvel enchaînement de dribbles déroutant. Le joueur clé, c'est toujours lui. Ovationné à sa sortie pour Evan Guessand (79e) qui a montré beaucoup d'envie et s'est procuré trois occasions. La dernière a failli faire mouche mais s'est écrasée sur la transversale avant de rebondir juste devant la ligne (90e).
Andy Delort (cap, 3). Excepté un petit pont réussi dans la surface adverse, Delort a été trop peu en vue et c'est assez logiquement qu'il a été sorti avant l'heure de jeu. Ne gardera pas un grand souvenir de sa première avec le brassard de capitaine sous le maillot azuréen. Remplacé par Kasper Dolberg (60e) clinique au moment d'ajuster son plat du pied gauche imparable pour Delaunay (73e).
Christophe Galtier (entraîneur, 6). L'attentisme de son équipe en première mi-temps et l'absence totale de pressing ont dû beaucoup l'énerver à la pause. Le contraire serait étonnant au vu du rythme bien plus élevé imposé aux amateurs par la suite. L'entrée dès l'heure de jeu de Dolberg a été particulièrement payante, le choix de laisser Stengs jusqu'au bout aussi.
Nice brise le rêve de Versailles ! Compte-rendu de la rencontre ⬇ #OGCNFC78
— Actufoot (@Actufoot_com) March 1, 2022
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Les notes du FC Versailles 78
Dan Delaunay (6). Vigilant pour capter une tête axiale de Khephren Thuram (43e), le portier yvelinois pensait certainement avoir plus de boulot dans le premier acte. Il a été servi en seconde. Battu sur le tir imparable de Gouiri (47e), il plonge bien sur la deuxième frappe de l'ancien Lyonnais (57e). S'impose deux fois devant Guessand (79e, 84e) avant d'être sauvé par sa transversale dans le temps additionnel. Il se souviendra de sa deuxième demi-finale en deux ans.
Kévin Pham Ba (5). On l'a vu très offensif dans le premier quart d'heure, gênant considérablement Melvin Bard qui a fini par le sécher (15e). Dommage qu'il ait calmé ses velléités par la suite.
Mael Durand De Gevigney (5). Appliqué et bien en place axe gauche de la défense à trois, il beaucoup plus été mis en danger après le réveil des Azuréens et notamment de Gouiri, qui lui a fait la misère sur le second but.
Gustave Akueson (7). Patron de la défense de par sa position axiale, l'ancien défenseur de Saint-Malo s'est montré impérial dans les duels au sol comme dans les pieds. Il effectue le premier gros retour du match en taclant un centre dangereux de Thuram (8e). Il stoppe admirablement Gouiri dans la surface (47e) avant de l'oublier sur l'ouverture du score. Le seul point noir de son match dans lequel il a combattu vaillamment jusqu'au bout.
Waly Diouf (6). Très costaud dans le duel, l'axial gauche a mené la vie dure aux attaquants niçois en première période. A forcément plus souffert lorsque Nice a haussé le rythme. Remplacé par Yohan Brun (74e) qui a eu peu de temps pour se mettre en évidence.
Makan Traoré (4). Le piston gauche a été peu en évidence des deux côtés du terrain même s'il n'a pas commis de grossière erreur. Salima Sylla (89e) l'a suppléé pour les dernières minutes.
Melvyn Vieira (5). A l’aise techniquement le numéro 7 Versaillais s’est illustré par quelques belles sorties de balle durant la rencontre. Il aurait pu avoir 6, mais le milieu de terrain paye la baisse de régime de son équipe. Moins en vu lors de la seconde période, la sentinelle a plongé physiquement à l'instar de ses coéquipiers. Sorti à la 89e pour Ludovic Fardin.
Boigny Alledji (4). Aligné dans l'entre-jeu pour densifier le milieu de terrain, Alledji a très peu existé avec et sans ballon. Averti à la (41e), il a semblé manquer de repères à un poste qui n'est pas vraiment le sien et de rythme, lui qui était resté sur le banc lors des deux tours précédents. Suppléé par Bissourou Toure (58e) que l'on a pas vu davantage.
Inza Diarrassouba (5). Le numéro 17 a été l'un des joueurs les plus visibles dans l'entre-jeu versaillais, obtenant plusieurs fautes qui ont permis de soulager les siens. A gratté un super ballon dans les pieds de Lemina (39e) sans parvenir à mener le contre jusqu'au but de Bulka. Il n'a pas plongé physiquement et a toujours encouragé ses partenaires quand la fatigue s'est faite ressentir.
Diego Michel (5). Généreux, le maitre à jouer du FC Versailles s’est mis au service du collectif en étant sérieux dans le repli défensif. Toutefois, il est resté discret et s’est illustré que trop peu de fois avec le ballon pour véritablement peser sur la rencontre. Une frappe trop écrasée et non cadrée en première mi-temps.
Kapitbafan Djoco (5). Intéressant en début de partie dans sa capacité à user de son corps pour faire remonter le bloc, l'avant-centre versaillais, pas avare d'efforts, s'est rapidement retrouvé esseulé en pointe sans occasion à jouer. Remplacé par Christopher Ibayi (58e) qui s'est procuré la plus grosse occasion de son équipe sans réussir à placer comme il faut son coup de tête.
Youssef Chibhi (entraîneur, 5). Très bien en place défensivement en première mi-temps, son équipe a été obligée de se découvrir davantage après le but de Gouiri, ce qui n'était pas une si mauvaise chose pour le spectacle. Malgré quelques phases intéressantes, elle n'a trop que rarement été en mesure de mettre en difficulté le bloc niçois d'où le nombre famélique d'occasions de but.
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