Il y a une satisfaction de prendre trois points d’avance face à un concurrent direct pour la montée ?

C’était souhaité. Le but était de rattraper Poissy et de prendre la tête du championnat. On sait que lors des trois ou quatre dernières journées, le classement reste plus ou moins figé, mise à part les confrontations directes. L’objectif était de gagner, on y est parvenu, tant mieux.

Qu’est-ce qui vous a permis de faire la différence dimanche ?

Ça s’est joué sur le réalisme. Ils ont fait un bon match et nous aussi. Sur le terrain, on est quasiment sur du 50/50. On aurait pu perdre ou faire match nul. N’importe quel résultat aurait été logique, quand on regarde la physionomie du match. Mais on a été plus réaliste. On marque dès notre première véritable occasion de but, pourtant ceux sont eux qui ont la première et ils ne la mettent pas. Ça se joue à des détails, surtout lorsque les équipes ont des niveaux proches. L’équipe qui marque la première est avantagée. On était confiant quoi qu’il arrive. Mais d’une certaine manière, il y a un ascendant psychologique qui arrive à 1-0, et ce n’est plus le même match. De plus, on avait besoin de gagner, mais contrairement à Poissy on était moins tenu par cette obligation. En cas de match nul, on serait sorti avec deux points d’avance. À 1-0, on prend encore une belle marge. On sait qu’on est solide défensivement, on prend rarement plus d’un but par match.

Il est plus confortable d’être dans la position du chassé que du chasseur ?

Bien sûr, surtout à cette période de l’année. Il ne reste plus tant de points à prendre, douze au total. Notre avance est assez confortable je pense. Après, ça peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Il est clair qu’il vaut mieux être dans notre position que dans celle d’Ivry ou de Poissy.

Elie Rollé