15 mars | 0h00
Professionnaliser le N1 ? Les présidents Jocelyn Fontanel (GOAL FC) et Patrick Gonzalez (ASSP) réagissent
Les présidents des deux clubs rhodaniens disposant d'une équipe-fanion en N2 partagent leur ressenti à Actufoot concernant la professionnalisation du N1.
Les présidents des deux clubs rhodaniens disposant d'une équipe-fanion en N2 partagent leur ressenti à Actufoot concernant la professionnalisation du troisième échelon national.
Le communiqué publié par l’Union des Clubs de National plaidant pour une professionnalisation du N1 n’a pas manqué de faire réagir dans le monde du football. Soutenue par la plupart des acteurs du niveau, la création d’une Ligue 3 est aussi vue d’un bon œil à l’échelon inférieur.
« Il serait tout à fait normal que le N1 devienne un championnat professionnel. Pour moi, cela va dans le sens de l’histoire. En Angleterre, les cinq premières divisions sont professionnelles. Nous devrions tendre vers ce modèle-là en France, en professionnalisant jusqu’au N3 à terme. Avec les retombées économiques inhérentes à ce passage au professionnalisme. » réagit Patrick Gonzalez, président de l’AS Saint-Priest (6ème de la poule C de N2), mettant en lumière le paradoxe actuel : « Pour moi, le National est déjà un niveau professionnel. Les joueurs n’ont pas de travail ou d’études à côté. En N1, avec 1 à 2 entraînements quotidiens, personne ne va à la fac ou au boulot à côté ! »
Deux poules de 18 en N1 « Comme la deuxième division il y a 30 ans »
Jocelyn Fontanel, président du GOAL FC (leader de la poule C de N2), va encore plus loin en proposant la création de « deux poules de N1 de 18 clubs pour un total de 36 clubs en coupant la France en deux. Comme la deuxième division il y a 30 ans »
Il s’explique : « Ce serait plus facilement gérable au niveau des déplacements. Financièrement, cela permettrait aux clubs de N2, qui ont déjà le même modèle économique que les clubs de National, de devenir également professionnels. Ou bien créer deux poules de N2 professionnelles en mettant des règles en terme de contrats fédéraux, etc … pourquoi pas un « salary cap »? »
Une reforme « indispensable »
Qualifiant d’« indispensable » cette potentielle refonte des niveaux nationaux amateurs, à commencer par le premier, Jocelyn Fontanel conclut : « Je ne sais pas si c’est jouable, mais le modèle actuel montre ses limites. » Abondant dans le même sens, Patrick Gonzalez poursuit : « Les clubs de N1 bénéficient déjà d’une redistribution des droits audiovisuels, ils sont inexistants en N2 aujourd’hui. J’espère que cela changera. » Le football amateur français est-il en train d’opérer sa révolution ?
Thomas Gucciardi, à Lyon
Actualités Similaires
Restez informé !
Inscrivez-vous à notre newsletter :