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2 mars | 16h33

Qu'est-ce qui attend le FC Versailles 78 après la fin du rêve en Coupe de France ?

Leader de N2 (A) avec cinq points d'avance sur son premier poursuivant en capacité de monter, le FC Versailles, tout juste sorti de la Coupe de France, doit maintenant se focaliser sur le championnat où les jeux sont encore loin d'être faits. D'autant plus que le club des Yvelines sera celui à battre.

NATIONAL 2 N2 A FC Versailles FC Versailles N1

La magie de la Coupe et le rêve de Stade de France du FC Versailles 78 ont pris fin hier soir, sur les coups de 22h45, lorsque Monsieur Letexier a sifflé la fin de la demi-finale à l'Allianz Riviera de Nice. Battus de façon honorable après avoir notamment très bien lutté pendant 45 minutes, les joueurs de Youssef Chibhi vont avoir très peu de temps pour évacuer la déception de l'élimination. Dès samedi, les voilà de retour sur le pont du côté de Châteaubriant pour boucler le deuxième tiers d'un championnat de National 2 qu'ils espèrent remporter. La pelouse, le stade, l'ambiance... rien ne sera similaire à ce qu'ils ont vécu mardi soir sur la Côte d'Azur. La transition Coupe de France-N2 doit être intégrée dès ce week-end car si les Yvelinois ont un joker par rapport à leur premier poursuivant, ils n'en ont pas dix mille non plus.

Des concurrents qui n'ont pas dit leur dernier mot

A 11 journées de la fin des hostilités, le demi-finaliste de la Coupe de France possède trois points d'avance sur la réserve de Lorient et cinq sur Chartres. C'est de ce deuxième adversaire que les Franciliens doivent le plus se méfier, puisque les Lorientais, aussi redoutables soient-ils, ne peuvent pas monter en National en tant que réserve professionnelle. Entraîné par Jean-Pierre Papin, Chartres revient très fort ces dernières semaines avec quatre victoires sur ces cinq derniers matches et un résultat nul... à Versailles le 19 février dernier (1-1).

Si elle veut jouer le titre, la formation de l'ancien Ballon d'Or, puisqu'elle a déjà affronté deux fois Versailles, va donc devoir gagner tous ses matches et espérer des faux pas des pensionnaires de Montbauron, qui présentent l'avantage de jouer six de leur onze derniers rendez-vous à domicile. Mieux, les coéquipiers de Melvyn Vieira recevront dans leur jardin plusieurs équipes qui possèdent encore des ambitions dans la poule : Lorient B (2e), St Pryvé (4e), Vannes (5e), Blois (6e). Ils ne devront pas non plus négliger les déplacements chez les mal classés (St Malo, Plabennec) qui vont donner leur peau pour se sauver au quatrième échelon. En N2, la suffisance n'est pas autorisée. Elle est tout de suite punie et Versailles sera d'autant plus attendu par ses adversaires après son magnifique parcours en Coupe.

Mais Versailles est plus à l'aise... à l'extérieur

Chaque saison et à tous les niveaux de pratique, des équipes sont plus à l'aise loin de leurs terres. Comment l'expliquer ? Ce n'est pas toujours chose aisée. Au niveau comptable, un premier de championnat mène rarement les débats s'il n'est pas bon à la fois chez lui et chez ses adversaires. Avec 23 points sur 30 possibles, les joueurs de Youssef Chibhi ont en tout cas démontré qu'ils n'ont pas peur de voyager. A la maison, le constat n'est pas alarmant mais il est nettement moins bon : Versailles ne perd pas mais il n'a pris que 15 points sur 27 possibles. Chartres mais aussi Châteaubriant, Poissy, Granville et la réserve de Guingamp qui font partie du ventre-mou sont repartis avec un point. "On reste humble et très conscient que dans le football il y a une grande partie aléatoire. Ce n’est pas parce que l’on est déterminé, pas complètement idiot, et qu’on a un peu de moyens que l’on est sûr de gagner. On va essayer de bien faire les choses, en sachant qu’il faut des circonstances favorables pour aller au bout de nos projets. Le but c’est d’aller plus haut. Va-t-on y arriver ? Je ne sais pas. Mais on va essayer !" déclarait Jean-Luc Arribart dans nos colonnes peu après son intronisation. Versailles allait à peine disputer son 7e tour de Coupe de France. On peut présumer que deux mois plus tard, le directeur général ne changerait pas de discours.

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