Quel bilan tirez-vous à mi-parcours ?

Aujourd’hui, si on prend le classement, on est sixième. On a fait un mauvais début de saison, c’est comme ça qu’on le qualifie. On part sur deux défaites, en Coupe de France, on est sorti dès le premier tour disputé. On démarre en dents de scie jusqu’à maintenant où l’on commence à être un peu mieux. La préparation physique a été difficile. Il a fallu remettre des gens dans le coup. On arrive à la trêve, on vient de gagner le premier match retour (1-0 contre Saint-Ouen L’Aumône). On n’est qu’à sept points du premier. Il y a le même écart par rapport au dernier. On se dit que la montée n’est pas encore perdue mais que la descente n’est pas non plus sauvée. On prend match par match, on récupère un peu plus de monde, des gens qui ont signé à la trêve.

Vous êtes la deuxième meilleure défense du championnat, quel est le secret de cette efficacité ?

La défense, c’est ce qui a le moins bougé dans notre équipe depuis le début de la saison. On travaille avec les joueurs depuis trois ou quatre ans, c’est à peu de chose près la même défense. Ça a un peu bougé sur les côtés, au milieu et devant. On a eu des départs et des arrivées. La défense est ce que l’on a de plus solide. Le gardien est le même. Ce sont tout le temps les cinq ou six mêmes défenseurs qui jouent et tournent entre eux.

Qu’attendez-vous de la fin de saison ?

Là, on s'aperçoit que l’on est en milieu de tableau. Mathématiquement, la montée n’est pas inaccessible, donc on peut encore le faire. Surtout que l’on va rencontrer directement ceux qui sont devant nous. On se dit qu’il ne faudra rien lâcher et beaucoup travailler, car la descente n’est pas loin non plus. On a autant de points devant que derrière. C'est un championnat très serré. On garde quand même un petit espoir… On va quand même essayer de jouer la montée. Ça donne un peu plus de piquant jusqu’à la fin de la saison.

Elie Rollé