28 janvier | 11h27
Samir Bakir (Bergerac) : "L'ASSE, c'est vraiment le club de mon enfance"
Né à 10 kilomètres de Saint-Etienne et grand fan des Verts qu'il s'apprête à affronter en 8e de finale de Coupe de France (dimanche, 18h30), Samir Bakir vit un rêve éveillé. L'atout offensif d'expérience (33 ans) de Bergerac partage sa joie de retrouver un club qu'il affectionne particulièrement et lui réussit pas trop mal en général...
Se trompe-t-on si l'on dit qu'au-delà d'être une affiche de gala, cette réception de Saint-Etienne est un événement particulier pour vous ?
Non, vous ne vous trompez pas (sourires). Etant originaire de Saint-Chamond, à dix kilomètres de Saint-Etienne, c'est un rêve éveillé que je vis. Mon grand frère a joué chez les Verts même s'il n'est pas allé jusqu'aux pros, j'allais voir des matches à Geoffroy-Guichard en famille. C'est vraiment le club de mon enfance et celui que je supporte toujours. J'aimerais d'ailleurs qu'il soit dans une autre situation sportive !
Au cours de votre longue carrière amateur et semi-professionnelle, avez-vous déjà croisé la route des Verts ?
Plusieurs fois. La réserve était dans notre poule il y a deux saisons et elle était descendue en N3. C'est toujours un plaisir de contre eux. Pour l'anecdote, il y a deux ans, on gagne les deux matches et je marque à l'aller et au retour (rires).
Saint-Etienne est dans une situation sportive compliquée. Comment abordez-vous ce match à Bergerac ?
On sait que ça va être hyper difficile. On ne s'enflamme pas parce qu'ils sont en difficulté, ça reste une Ligue 1 avec des joueurs de grande qualité. Je me méfie toujours des bêtes blessées. Vous l'avez vu, dans le football il suffit d'un match pour retourner une situation. J'espère que ce ne sera pas contre nous et je leur souhaite de vite remonter la pente (interview réalisée mercredi, avant la victoire de l'ASSE à Angers). On débutera le match en tant qu'outsider mais on jouera nos chances à fond.
Bergerac n'a perdu que deux matches depuis le début de saison, vous, un seul. Le groupe est-il en pleine confiance ?
On connaît nos forces donc oui, on est confiant. Mais sans vouloir me répéter, on sait qui on affronte et on sait qu'ils peuvent nous faire mal à tout moment. Le coach nous aide aussi à garder les pieds sur terre, dès qu'il y a un petit écart il est là pour nous remettre au travail. Pour l'instant, ça marche plutôt bien. Le groupe est soudé, travaille bien. Ce n'est pas anodin si on prend aussi peu de buts et qu'on réussit à en marquer pas mal en championnat.
Je ne sais pas si c'est lui le jeune ou si c'est moi (rires). Plus sérieusement, il y a beaucoup de respect entre nous, je suis là pour l'épauler et lui amener mon expérience dans chaque chose qu'il entreprend. Pour vous dire, je le vouvoie au quotidien.
Samir Bakir, à propos de son entraîneur Erwan Lannuzel
Après deux séances de tirs au but gagnées, on peut penser que ce ne serait pas une trop mauvaise chose pour vous d'y aller à nouveau dimanche. Vous connaissez en plus le dicton...
On aimerait gagner le match dans le temps réglementaire mais s'il faut aller aux tirs au but pour passer, je pense que je signe avant, oui. Après, je ne sais pas si mes coéquipiers pensent comme moi (sourires).
Honnêtement, vous les travaillez depuis le début de la compétition ?
Franchement, pas du tout. Le coach fait ça au feeling, on ne les a jamais travaillés spécifiquement avant les matches. Par contre, dans l'année, on se fait régulièrement des petites séances lors des entraînements.
Votre entraîneur, Erwan Lannuzel, a également 33 ans. Ca n'a pas dû arriver souvent dans votre carrière de travailler avec un technicien du même âge que le vôtre, non ?
C'est la première fois. Je ne sais pas si c'est lui le jeune ou si c'est moi (rires). Plus sérieusement, il y a beaucoup de respect entre nous, je suis là pour l'épauler et lui amener mon expérience dans chaque chose qu'il entreprend. Pour vous dire, je le vouvoie au quotidien.
Les échos qui remontent à son égard sont dithyrambiques. On dit qu'il a un avenir prometteur dans le milieu...
Ce qu'il fait, c'est très, très fort. C'est un top coach, qui sait manager un groupe et sur le plan tactique, il est également très cohérent, toutes ses demandes sont comprises par tous. Il arrive à fédérer autour de lui et c'est ce qui fait notre force dans l'équipe.
Propos recueillis par Thomas Gucciardi
Crédit photo : Sébastien Mazet
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