Après la fin de match houleuse entre Pau et Dunkerque (2-3) conclue par une bagarre générale sur la pelouse, les deux clubs vont devoir s'expliquer mercredi devant la Commission de Discipline de la LFP, particulièrement occupée depuis le début de saison. Avant de s'y rendre, le président des Maritimes a souhaité réagir aux incidents après leur visionnage. "Aujourd’hui, à tête reposée et après revisionnage des images, je suis assez surpris quant à la tournure qu’ont pu prendre les événements juste après le coup de sifflet final", admet-il. Suite à un coup reçu à quelques secondes de la fin de la rencontre, Jérémy Vachoux, sonné, était dans un état plutôt inquiétant. En retour, les Palois, joueurs comme membres du staff technique, ont alors adopté un comportement très agressif à l’encontre de nos Maritimes, de notre entraîneur Romain Revelli et de son staff. Ces derniers n’ont été que dans la protection des leurs mais également d’eux-mêmes."

Une défaillance au niveau de la sécurité ?

Il dit par ailleurs constater que "la présence du service de sécurité aux abords et sur la pelouse du Nouste Campe de Pau n’est étonnamment que trop peu visible" et pense "qu'un nombre plus conséquent de stadiers à proximité des acteurs de la rencontre aurait, à coup sûr, permis d’endiguer ces débordements qui n’ont pas leur place sur un terrain de football." En conclusion, Jean-Pierre Scouarnec a témoigné de sa sérénité à la veille de son déplacement au siège de la Ligue. "C’est dans cet état d’esprit, avec confiance et dans l’objectif de faire valoir nos droits face à l’agressivité du Pau FC, de ses joueurs et de son staff, que nous nous déplacerons."