Comment expliquez-vous la belle série de votre équipe ?

On travaille beaucoup avec des jeunes joueurs. La moyenne d'âge de mon équipe est de dix-neuf, vingt ans tous les week-ends. Il nous arrive parfois de faire le grand écart. Ce sont des joueurs qui ont besoin de s'aguerrir donc il y a de l'envie, une bonne dynamique, et comme ils sont jeunes, ils ont encore besoin d'apprendre. On a eu un début de saison compliqué, mais là on est dans une bonne phase.

Quel est la méthode de travail quand on a autant d'équipe séniors ?

On travaille en coordination avec notre directeur technique Ahmed Boujenfa qui nous a permis de faire un groupe commun avec les U20 ainsi, on travaille de cette manière-là avec un groupe commun de trente joueurs. De ce fait, notre objectif cette année est de faire monter nos U20 d'élite 2 à élite 1.

Votre équipe est-elle une passerelle entre les catégories jeunes et séniors ?

Oui, on récupère une génération en U18, on en fait un groupe homogène avec de la qualité puis on part là-dessus. Cela leur permet de rester une année voir deux de plus au club, avant de pouvoir les proposer pour la National 2.

Est-ce une volonté du club de travailler avec un groupe jeune ?

C'est une consigne au club. Mais, ce n'est pas plus mal de faire travailler des jeunes joueurs, parce qu'ils sont encore perfectibles. L'objectif est de se maintenir tout d'abord en R2 ce qui n'est pas facile avec un effectif aussi jeune, puisqu'on affronte des équipes structurées et calibrés pour monter en R1, donc c'est déjà une grosse performance. Et de l'intérieur, c'est un gros travail qui est effectué par le staff technique. Et en second plan, c'est de réussir à envoyer des joueurs en National 2, comme sur les deux dernières années où cinq voir six joueurs ont intégré le groupe National.

R.T