Vous parliez de « sortir le match qu’il faut pour créer l’exploit », c’est chose faite ?

Le but, c’était de jouer et de ne pas subir l’événement. De ne pas avoir de peur ou de crainte, nous avons joué libérés en proposant un jeu de qualité. Je pense que c’était un match agréable pour les spectateurs. Avec le recul et en visionnant le match, il y a eu des moments compliqués dans le match, c’est vrai, mais je ne pense pas que ce soit un véritable exploit. Nous avons quand même mis 3 buts à une N3. Il y a eu de tout, un but sur coup de pied arrêté, un sur une action collective et un exploit individuel. Cela reste un exploit si l’on compare les divisions d’écarts, mais sur la prestation d’ensemble, je ne pense pas que l’on puisse parler d’exploit.

Vous connaissiez déjà votre futur adversaire, cela joue dans les têtes en début de match ?

C’était forcément dans la tête, on le savait très bien, car le tirage avait eu lieu. On était avant tout concentré sur ce match face à Hauts Lyonnais et maintenant, nous pouvons nous tourner sur le match face à l’AS Saint-Priest. D’autant plus que même si on avait vu le tirage, on ne savait pas qui allait être notre adversaire.

Justement, c’est dans la douleur que l’AS Saint-Priest se qualifie, cela vous donne des idées ?

Ils sont passés de justesse, forcément ça nous donne des idées, on espère nous aussi pouvoir leur poser des problèmes. Maintenant, on a forcément vu l’équipe qu’ils avaient alignée. Ils sont passés comme on dit « par la petite porte » et je pense qu’ils ne vont pas vouloir que cela se reproduise. Il y a de grandes chances qu’ils alignent leur équipe type pour ce 6e tour.

Comment allez-vous préparer cette semaine de travail ?

On ne changera pas nos habitudes ! On sait que c’est un événement pour le club, les et les garçons, nous n’allons pas en rajouter pour entrer dans une pression malsaine. Nous, on s’occupe d’abord de nous et qu’ils viennent avec n’importe quelle équipe, ça ne changera pas notre préparation. Nous avons nos petits rituels et habitudes dans notre façon de travailler la semaine avec le sourire. Ce sera un match très difficile, on a 10 % de chance de passer mais on va jouer le match à fond. Si on doit créer l’exploit, on le créera, ils ont plus à perdre que nous, s’il doit y avoir une pression sur ce match, elle ne sera pas de notre côté.

Vous parlez de « rituels et d’habitudes », vous pouvez nous en dire plus ?

Ce n’est rien de bien spécifique, ce sont des petits jeux et challenges aux entraînements sur lesquels les joueurs prennent beaucoup de plaisir. La plupart travaillent toute la journée, font de la route pour venir s’entraîner, ne sont ni primés, ni rémunérés, c’est une partie ludique et pleine de plaisir qui est indispensable lors des entraînements.