Présentez-vous.

Je suis arrivé cet été à Mérignac Arlac. J’ai 31 ans et cela fait maintenant 10 années que j’entraîne. Mon dernier club est le FC des portes de l’Entres Deux Mers avec lequel j’ai réussi à accéder au niveau National 3. Je suis parti de ce club pour des raisons extra-sportives. Le projet ambitieux d’Arlac m’a beaucoup intéressé, c’est un club qui a notamment déjà connu la N3.

Quel est votre ressenti après quelques mois au sein du club ?

C’est le plus gros club de la région Nouvelle-Aquitaine avec pas moins de 950 licenciés. Malgré le nombre important de membres, c’est comme une famille Mérignac Arlac, tout le monde se connaît. J’étais agréablement surpris par cela. C’est un club très chaleureux et j’ai l’impression que cela fait plusieurs années que j’y suis. Mon intégration s’est vraiment, très très bien déroulée.

Qu'est-ce que vous pouvez dire sur votre équipe ?

C’est un groupe qui est sérieux, on a également très bien commencé le championnat. Il existe une très bonne cohésion du fait que ce soit une bande de copains. C’est très important selon moi sur un terrain de foot. J’ai un groupe homogène, avec des joueurs de qualités, dont certains qui ont connu le niveau national. Je suis très content de l’ensemble de mes joueurs. La mayonnaise a pris dès le début et ce n’est pas toujours le cas avec l’arrivé d’un nouveau coach. Il faut dire également que l’effectif a été renouvelé à 50%. Les voyants sont au vert depuis que je suis au club.

Un mot sur le parcours jusqu'à présent ?

Avant de débuter la Coupe de France, on s’est fixé comme objectif de battre une équipe hiérarchiquement supérieure. Les tirages jusqu’au 6e tour étaient plutôt favorables avec des formations inférieures à nous en termes de division. Puis au 7e tour, nous avons réussi à atteindre notre objectif en s’imposant 3-0 face à la National 3 de Guéret.

Votre réaction au tirage ?

On est tous très content. Quand on est une équipe qui évolue en R1, on est conscient que l’on va sortir de la complétion un jour ou l’autre, donc autant affronté une équipe de professionnelle. C’est le rêve de tout joueur et coach amateur. On ne s'en rend pas encore compte au moment où l’on se parle.

Comment aborder un tel match ?

Par rapport à l’événement, il y a pas mal d’incertitudes. La gestion des émotions au foot peut faire pas mal déjouer. L’idée dans un match de la sorte est de ne pas se prendre la tête et de jouer comme on sait jouer. Forcément, quand on joue une équipe de Ligue 2, le plan de jeu va être différent par rapport à d’habitude en championnat. Il va y avoir des options dans notre façon de jouer qui va être modifié. J’ai confiance en mes joueurs dans leur capacité d’adaptation. Néanmoins, on ne change pas tout non plus étant donné que c’est Niort. On garde notre rythme d’entraînements à trois par semaine par exemple. On prépare sérieusement ce match, sans en faire plus.

Qu'est-ce que vous allez leur transmettre particulièrement ?

Le plus important, c’est que mes joueurs soient acteurs du match. Il ne faut surtout pas qu’ils soient fictifs afin d’éviter tout regret possible à la fin de la rencontre.