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Interviews

6 mai | 13h00

Yoann Martelat : "On n'a rien à envier aux meilleures équipes de la poule"

Espoir de l'Académie OL (génération 97), Yoann Martelat s'affirme comme un cadre de l'AS Saint-Priest, à la lutte pour sa survie en N2 en cette fin de saison. Entretien. (Photo : Sulyvan Manfroi - ASSP)

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Quel genre d'ambiance règne au sein du groupe en ce moment ?

Suite à nos derniers résultats, on a retrouvé la confiance. Une forme d'osmose s'est rétablie. Mais le groupe est resté soudé même quand les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Et finalement, si la roue a tourné aujourd'hui ce n'est pas un hasard, on n'a jamais baissé les bras. Maintenant, il reste trois matches compliqués à jouer.

On a l'impression défaite émaillée de décisions arbitrales contestables face à Hyères vous a encore plus soudé. On se trompe ?

L'arbitrage un peu bizarre avec ce but refusé à tort aurait pu nous faire mal mais finalement on se rend compte qu'il n'en fut rien. On joue La Duchère derrière, une rencontre au couteau qui aurait pu nous coûter très cher en cas de défaite. Et on sort le match qu'il fallait au bon moment en gagnant 3-2 là-bas. Donc oui, la défaite face à Hyères nous a soudé. Je me souviens aussi des paroles du coach, qui nous avait dit que si on n'avait perdu c'était surtout à cause de notre mauvais début de match, et pas de l'arbitrage.

Il faut dire que vous affrontez de sacrés clients dans cette poule C.

Il y a des clubs comme Hyères ou Toulon avec des budgets deux à trois fois plus élevés que celui de Saint-Priest. C'est super difficile d'aller chercher des points à l’extérieur, et si tu n'en prends pas non plus à domicile, tu te retrouves rapidement en bas de tableau. Mais dans le jeu et dans l'envie on n'a rien à envier aux meilleures équipes de la poule. En N2, ça se joue à des petits détails, des coups de pied arrêtés par exemple... Quand on a réussi à gommer les petites erreurs qu'on faisait en début de saison, on a tout de suite vu la différence.

Il y a aussi les recrues hivernales, qui nous ont fait un bien fou sur le terrain et en dehors. Quand tu as 5-6 nouvelles têtes qui arrivent dans le groupe à la mi-saison tu sens davantage la concurrence.

Quels autres moments charnières identifies tu dans cette seconde moitié de saison ?

Il y a la victoire à Louhans qui nous a fait nous rendre compte qu'on avait quand même vachement de qualités. Il y a aussi les recrues hivernales, qui nous ont fait un bien fou sur le terrain et en dehors. Quand tu as 5-6 nouvelles têtes qui arrivent dans le groupe à la mi-saison tu sens davantage la concurrence. Et certains nous ont apporté leur expérience, je pense à Steph Varsovie par exemple, ou Rayan Souici qui nous a apporté de la solidité défensive. Sans parler de l'apport des joueurs offensifs.

Ces bouleversements dans l'effectif assoient aussi ton statut de cadre. Comment vis tu ce statut ?

Je ne suis pas un homme qui parle énormément. Mais sur le terrain, j'essaie de booster les troupes. J'ai la chance d'avoir un coach qui me fait confiance depuis le départ. J'essaie de la lui rendre sur le terrain, ainsi qu'au club, où je m'épanouis depuis deux saisons.

On peut dire que tu t'es relancé à Saint-Priest.

Oui, j'arrivais de Salaise (R1) dans la Drôme après une expérience en Bosnie. Puis on était en plein Covid. J'étais en contact avec le coach bien un an et demi avant mon arrivée donc cela s'est fait assez naturellement. Mais je peux déjà dire que c'est enrichissant d'évoluer dans cette équipe. Déjà sur le plan footballistique dans une poule C ultra-relevée. Puis dans le vestiaire, il y a une super ambiance avec beaucoup de jeunes joueurs, tout le monde tire dans le même sens, ça fait plaisir.

As-tu réfléchi à ce que tu comptais faire la saison prochaine ?

Je me sens super bien à Saint-Priest, l'état d'esprit, le coach, les entraînements : tout roule ici.

Tu étais l'une des figures de proue de la génération 97 à l'OL, championne de France U17 notamment. Suis-tu les performances de tes anciens coéquipiers ?

Complètement. Notamment Gédéon Kaululu à Ajaccio, Gaetan Perrin à Auxerre, Romain Del Castillo à Brest et Mouctar Diakhaby à Valence. J'ai gardé contact avec certains et je regarde leurs matches dès que j'en ai la possibilité.

Place à la réception de GOAL FC dans deux semaines, on imagine que le rendez-vous est très attendu au club.

Ça va être un sacré match ! Eux ils jouent la montée, nous on joue le maintien. Il va falloir se donner à fond devant notre public ! Vu la gifle qu'on a pris au match aller, on est revanchards (défaite 5-1 à Chasselay). Puis la mentalité n'est plus la même qu'au mois de décembre. Compte-tenu de nos récents résultats, je pense qu'on peut prétendre à une victoire.

Recueilli par Simon Marachian

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