À quel type de match vous préparez-vous ?

Comme tous les week-end, un match très compliqué. On sait très bien que la première phase est toujours beaucoup plus facile parce que les équipes sont en train de se chercher et dans l’observation. En revanche, on sait très bien que la deuxième partie, entre ceux qui jouent le maintien et la montée, est beaucoup plus difficile. La preuve, à tous les niveaux, les scores sont serrés. On s’attend à un match très difficile.

Étant donné vos places respectives au classement, revenir avec un point de ce déplacement sera forcément une déception ?

Tout dépendra de la physionomie de la rencontre. C’est un peu prématuré. Tout dépend de la tournure du match. Je me rappelle du match aller gagné difficilement (1-0). Je trouve que c’est une belle équipe qui n’est pas forcément à sa place. Ça va être un match compliqué, mes joueurs le savent. D'autant plus que quand on est dans les équipes du peloton de tête, on est forcément attendu.

Dans cette lutte à quatre pour la montée, qu’est-ce qui fera la différence selon vous ?

Avec toutes proportions gardées, on n’est pas en Ligue 1, ça peut être la profondeur du banc et de l’effectif. S’il y a des blessés, des suspendus. Ceux qui peuvent avoir un effectif suffisant en qualité et en quantité pourront aller au bout. Ceux qui ne l’ont pas auront des difficultés, c’est logique.

Pensez-vous d’ores et déjà un peu malgré vous au match face à Neuilly-sur-Marne (leader) la semaine d'après ?

Pas du tout, je ne suis pas ce style d’entraîneur. Mon équipe et moi-même prenons match par match. Aujourd’hui, on peut gagner contre Sarcelles et perdre contre Neuilly ou l’inverse. Il reste encore six journées derrière. Comme j’en parle avec mon groupe, on discutera de la montée à deux ou trois journées de la fin. Aujourd’hui, c’est trop prématuré, surtout dans un championnat comme le nôtre où tout le monde peut battre tout le monde. On a eu du mal à battre Gennevilliers (1-0), Livry Gargan s’est fait accroché à Mitry-Mory (1-1), Neuilly-sur-Marne à Montfermeil (2-2). Ça va être très compliqué, il n’y a pas que des confrontations directes.

Elie Rollé