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2 janvier | 19h30

AS Cannes - TFC, les tops et flops du 16e de finale

Découvrez les notes et appréciations des acteurs du 16e de finale de Coupe de France ayant opposé l'AS Cannes (N3) et le TFC (L2) au Stade Pierre de Coubertin.

COUPE DE FRANCE AS CANNES AS CANNES N2 TFC L1

Les tops de l'AS Cannes

Florian Verplanck (8). A l'instar des tours précédents contre Rodez et Dijon, le gardien des Dragons s'est révélé telle une muraille quasi-infranchissable. Battu une seule fois par Ratao (52e) à la réception d'un centre au second poteau, Verplanck a aussi écoeuré le Brésilien à deux reprises (17e, 55e). Il s'est également parfaitement interposé sur des tentatives d'Onaiwu à longue distance (37e), et de Healey à bout portant (65e). Une sortie aussi déterminante qu'autoritaire dans les pieds de Begraoui (84e) également à mettre à son actif. Il n'a jamais failli.

Quentin Moutiapoulle (6). Dès le début du match, l'un des trois défenseurs centraux alignés par Jean-Noël Cabezas s'est illustré par un immense sauvetage devant Ratao après un centre à ras de terre venu de la droite (4e). Très costaud dans le duel, il a fait preuve de personnalité pour ressortir certains ballons chauds. Malgré les nombreuses occasions obtenues par les visiteurs, le numéro 4 a livré un match appliqué et dans le ton de la compétition, à l'image de l'ensemble ses coéquipiers.

Cédric Goncalves (cap) (7). Durant une bonne heure jusqu'à sa frappe tendue d'environ 25/30 mètres qu'il a jugée "trop axiale" après coup bien qu'elle ait eu le mérite de faire briller Pettersson auteur d'une claquette réflexe, le capitaine azuréen a joué à un excellent niveau. Véritable dépositaire du jeu de son équipe, alternant gestes techniques de grande classe comme ce sombrero pour se débarrasser du marquage d'un Toulousain, le numéro 6 a, malheureusement pour son équipe, accusé le coup physiquement dans la dernière demi-heure. Le "Verratti de l'AS Cannes" comme son entraîneur l'a surnommé a notamment connu plus de déchet dans ses passes vers l'avant. Il y a aussi ce ballon perdu en voulant tenter un petit pont au milieu de terrain finalement sans grande conséquence grâce à la vigilance de Verplanck.

Les tops du TFC

Le duo Onaiwu-Ratao (7) : Dévoreurs d'espaces, les deux ailiers du TFC ont constamment provoqué dans leur couloir avec quelques prises de balle dévastatrices. Après s'être chacun créer des situations de scorer, le Nigérian a servi parfaitement le Brésilien au second poteau pour l'unique but de la rencontre. Cette faculté à dynamiter l'adversaire et faire des différences individuelles, c'est finalement un petit peu ce qui a manqué à des Cannois méritants mais parfois limités.

Naatan Skytta (6) : Sorti du banc à la pause suite à la blessure de Spierings, le milieu de poche âgé de 19 ans est rentré avec beaucoup d'envie, apportant du dynamisme au jeu toulousain de par sa vivacité et sa maîtrise technique. Très inspiré lorsqu'il s'agissait de lâcher le ballon, l'international espoir finlandais aurait pu ponctuer sa belle entrée par un but s'il n'avait pas manqué de réalisme. Petite découverte du jour pour les spectateurs de Coubertin, celui qui n'était apparu que lors de six matches officiels cette saison avec son club a sûrement gagné le droit d'être revu dans les prochaines semaines.

Les flops du match

Rhys Healey (3). Mais où était le meilleur buteur du championnat de Ligue 2 (13 buts) ? Certainement pas à Cannes, où c'est son fantôme qui était aligné. A sa décharge, il a été très bien muselé par une défense cannoise densifiée dans l'axe, prévenue du danger et donc très attentive. Sauf sur ce coup où l'Anglais s'est joué d'un adversaire direct avant de se heurter à Verplanck dans la surface (65e). Un match sans, lors duquel il a laissé briller ses autres coéquipiers sur le front de l'attaque. Avant d'être remplacé par un défenseur central, Bafodé Diakité, pour bétonner lors des 20 dernières minutes.

La pelouse (4). Elle semblait plus que correcte avant le match mais il faut reconnaître qu'au fur et à mesure de la partie, elle n'a pas tenu le choc et Philippe Montanier, qui a perdu plusieurs joueurs sur blessure dont son capitaine Brecht Dejaegaere dès la 24e de jeu, n'a pas manqué d'insisté sur sa dégradation en zone mixte.

Thomas Gucciardi avec Harry Hozé

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