Finir par une victoire avec la manière la saison 2021, c’est la cerise sur le gâteau ?

Oui, c’est sur la cerise sur le gâteau pour l’équipe, pour le club, ça fait du bien, on part soulager à la trêve. Sur les 3 derniers matches, on devait prendre 9 points, c’est chose faite. On finit par la plus belle des manières. Jouer à domicile est un avantage psychologique surtout devant notre public toujours au rendez-vous.

Cergy PFC ne peut plus se cacher, la montée est l’objectif du vestiaire ?

En début de saison, j’étais blessé (rupture de la malléole) et j’étais en R2. J’ai débuté avec la réserve en attendant d’avoir ma chance. Ce qui se passait là-haut, je n’avais pas d’échos, d’informations sur l’objectif de la montée. On ne se pose pas réellement de question sur la montée. On ne se cache pas mais on prend les matchs les uns après les autres puis on verra, où cela nous conduit. Gagner les dernières 3 rencontres, c’est très bien mais dommage que la trêve arrive, nous sommes sur une bonne dynamique. En espérant qu’après cette trêve-là, on pourra repartir.

Les 2 capitaines absents (Bourhis, Kebe) mais vu des tribunes, le groupe de Cergy semble étoffé et très compétiteur cette saison ?

C’est vrai, ça fait 3 matches que j’ai intégré le groupe de la 1. Effectivement, le coach Tabti à un groupe assez large. Contre Conflans et St Brice, le groupe de 14 joueurs était le même. Contre les Lilas, le coach a dû jouer sans Bastien Bourhis testé positif au Covid. Mouhamadou Kebé est blessé depuis un petit moment. Ça permet à d’autres personnes dont moi de nous montrer et de briller. On est un groupe uni avec une concurrence saine.

Inscrire un triplé face au leader invaincu (St Brice, 12/12), tu ne fais pas les choses à moitié ?

Contre le leader invaincu, nous étions attendus. Il fallait confirmer et prendre des points. On n’avait rien à perdre. Face à ce type d’adversaire de qualité, Cergy a réussi à hausser le niveau et à être supérieur. Le coach m’a motivé et m’a demandé de m’éclater. Un triplé, ça fait plaisir mais restons humbles et continuons à travailler.

Souvent dans la semaine avant un choc, on sent des prémices de performances. Est-ce que c’était ton cas ?

Avant un choc, on prépare au mieux nos matchs, après je n’ai de pression, ça reste du football.

Le poste d’attaquant est bien différent selon les joueurs. Tu es quel type d’attaquant ?

J’ai toujours joué à des postes offensifs, en pointe ou côté, ça ne me dérange pas mais c’est vraiment en pointe où j’ai plus de repères. On m’attend surtout dans la zone de vérité. Tout va dépendre des coaches selon leur schéma tactique ou leur philosophie de jeu. Je m’adapte mais là où je m’éclate le plus, c’est dans l’axe.

Tu décroches beaucoup en match, c’est à la demande du coach où tu as besoin de toucher le ballon ?

Je décroche car le jeu le demande et le coach demande de varier mon jeu pour surprendre l’adversaire.

Tu as rejoint Cergy aujourd’hui après des passages à Osny, Persan, Franconville, Parisis, le PSG. Pourquoi ?

Pour Persan, j’avais décidé de rejoindre un ami qui m’avait demandé de venir l’aider à remonter et apporter mon expérience. J’ai rejoint Cergy pour finir à la maison ! J’ai été formé à Cergy avant de partir à Saint Ouen l’Aumône, au PSG et en Bretagne. J’ai un ami qui me disait de revenir à la maison, après plusieurs échanges, il a reçu à me convaincre. Pour le moment, je prends du plaisir, je prends les matches comme ils viennent. J’espère continuer le plus longtemps possible. Et lorsqu’il sera l’heure de raccrocher, je laisserai la place à la jeunesse. Mais je resterai à Cergy pour l’accompagner à se développer. Il faut des gens comme nous, de la ville pour faire grandir ce club.

C’est la trêve, quel est le programme du club ?

Le staff nous a donné un programme pour garder la forme. Reprise rapide pour ne pas perdre cette dynamique, pour ne pas refaire une prépa donc on compte reprendre le 29 décembre.

Propos recueillis par Farid Rouas