Christian, dimanche, vous allez vous déplacer à Menton pour l'avant-dernier match de l'année 2021. Comment aborder la rencontre ?

C’est le dernier match de l’année contre un concurrent direct, une très belle équipe qui vient de gagner très largement à St André. On va là-bas pour gagner clairement et conforter notre avance au championnat. Cette année, le groupe vit très bien et une osmose s’est crée ce qui donne ce début de championnat pratiquement parfait.

Quel bilan tires-tu de ces premiers mois de compétition ?

On est toujours invaincu donc on va tenter de le rester. On a cinq points d’avance sur le deuxième donc ça nous laisse deux jokers que je souhaite utiliser le plus tard possible voir pas du tout. Aujourd’hui il faut savoir que Julien Roda apporte énormément à l’équipe. Il connaît parfaitement ce championnat et a fait monter Drap il y a deux ans. Il a changé notre façon de jouer qui n’était pas la bonne pour cette division. Je suis content qu’il nous ait rejoint l’année dernière et si nous montons cette année ça sera en grande partie grâce à lui et aux joueurs bien entendu.

À l'approche de la trêve, ton équipe est-elle sur la bonne voie ?

Oui, on peut dire qu'on est sur la bonne voie. Après, tout peut aller très vite. On peut être premier à la trêve et louper la montée au mois de mai, nos adversaires directs ne lâchent rien. Ça ne sera pas facile. Monaco, Cap d’Ail, Menton sont là pour le moment et une quatrième équipe pourrait pointer le bout de son nez et jouer les trouble-fête donc il va falloir gagner nos matchs et ne pas regarder derrière. Si on doit monter, on montera mais ce sont les joueurs qui ont les cartes en main. Avec Julien, on pose juste 14 prénoms sur une feuille de match. Maintenant, s'ils veulent monter alors à eux de faire une très bonne seconde partie de saison mais avant ça il faudra impérativement prendre les trois points dimanche.

Je tiens à remercier Julien Billerey qui s’investit énormément cette année avec nous c’est un travail d’équipe. Il n’y a pas forcément un coach tout le monde à son mot à dire et quand il faut trancher très souvent Julien Roda a le dernier mot.