David, votre match face à l’Athlético a été reporté. Le COVID en est la cause c’est bien ça ?

Effectivement, nous avons eu un cas avant le match face au Cannet. On a tout de suite isolé le joueur. Quand on est rentré on a testé tout le monde et on a eu plusieurs cas. On l’a donc fait savoir à l’ARS et ensuite à la FFF qui a acté le report du match.

C’est un coup dur quelques jours après avoir pris un bon point sur le terrain du Cannet…

Avant même les cas de COVID, nous avons beaucoup de blessures cette année. Si on ajoute à cela, le fait que la saison dernière il n’y a pas de compétition pendant 8 mois. Avec le couvre-feu, et comme nos joueurs travaillent, on ne s’entraînait que le mercredi après-midi et le dimanche. Pendant la prépa’, on avait déjà dû couper l’entraînement pour cause de COVID. Même si tu mets en place des programmes individualisés, ce n’est pas la même chose. Là depuis le début de saison, nous n’avons pas pu jouer un match sans minimum 5 joueurs blessés. Pour exemple, on en avait 8 face au Cannet.

Au quotidien ça ne doit pas être simple à gérer ?

On avait eu courant novembre un mieux, on pensait qu’on était sur la bonne voie, mais ce n’est pas le cas. On ne voit pas le bout du tunnel, mais on ne se laisse pas abattre pour autant. On essaye de chercher la ou les causes, on met en place un travail de prévention. Par exemple depuis deux mois, on a mis en place une routine autour des ischio.

Malgré la prépa tronquée et les blessures, vous entrez bien dans le championnat…

C’est ce qui nous laisse entrevoir un espoir. Avec un effectif au complet, on pourra défendre nos chances équitablement.

Actuellement ce n’est pas le cas ?

Non on ne peut pas se battre comme on le souhaite. La situation fait qu’on a un sentiment d’injustice qui se renforce et ça vient créer du lien au sein du groupe. On voit de la solidarité, de l’entraide, de la détermination. C’est avec ces ingrédients là, qu’on arrive à arracher le point du nul au Cannet (0-0).

Dans un match, où vous auriez pu même prendre les trois points…

Oui en jouant mieux les deux-trois situations qu’on a pu se créer. Mais le plan de jeu était simple, on récupère et on joue vite vers l’avant pour les embêter. Ce qui m’embête, c’est qu’on a monté pour cette saison une équipe pour jouer. Avec toutes nos forces, le match aurait été différent et certainement plus plaisant à suivre.

Le mois de janvier peut être déterminant ?

On espère qu’on aura la majorité de notre effectif. Si c’est le cas, on a de quoi jouer quelque chose. En attendant, on continue de travailler, on s’accroche.

Crédit photo Une : Xavier Grimaldi / Corse-Matin