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28 octobre | 13h58

Santini : « On peut être nul et quand même gagner »

Au lendemain de la victoire contre Bastia-Borgo, et à l’avant-veille du 6e tour de Coupe de France à Concarneau, l’entraîneur du Stade Briochin est revenu sur cet enchaînement au parfum de National.

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Après cinq matches sans victoire, ce succès 3-0 face à Bastia-Borgo est-il un résultat logique selon vous ?

On a fait ce qu’il fallait pour gagner un match que l’on devait, de toute façon, gagner. Alors on n’a pas été transcendant, on a eu un déchet technique énorme et le ballon brûlait un peu les pieds des joueurs à certains moments, mais le résultat est là. Les gars se sont rendu compte, comme je leur ai expliqué, que l’on peut être nul et quand même gagner des matches. Parfois il faut essayer d’allier les deux, mais sur cette rencontre on méritait de gagner même si on n’a pas été bon.

C’est la première fois de la saison que vous marquez plus de deux buts. Preuve que votre équipe sait se montrer particulièrement efficace offensivement...

Il est vrai que leur gardien les a bien tenus en vie en deuxième période avec plusieurs arrêts successifs. De notre côté, on était un peu le cul entre deux chaises puisque l’on a dû procéder à deux remplacements coup sur coup, à la 49e et à la 59e, en raison de gênes ressenties par deux de nos joueurs. Cela a un peu perturbé l’équipe, et on ne savait plus si on devait attaquer, posséder, jouer, mais après cet épisode on est bien reparti et on savait qu’ils allaient se découvrir. Dans le dernier quart d’heure, Bastia ne nous a pas vraiment mis en danger et Maxime (Pattier, ndlr) a très bien géré ce qu’il avait à gérer.

"Ce match à Concarneau va nous permettre de garder le rythme du National"

Didier Santini, à propos du 6e tour de Coupe de France

Avant le 6e tour de Coupe de France à Concarneau, cette victoire met-elle particulièrement en confiance ?

Il est toujours plus facile d’aborder un match de foot quand on a gagné le précédent. Maintenant, la Coupe de France est une compétition différente, les rencontres ne sont jamais pareilles, et comme il n’y a pas de match nul possible, il faut gagner. Dans notre cas, ce rendez-vous va permettre de garder le rythme du National et à des joueurs qui reviennent de suspension ou de blessure de retrouver du temps de jeu. Je pense notamment à Maël Illien, qui a joué avec la réserve le week-end dernier, ou encore Julien Benhaïm qui a beaucoup bossé et qui revient avec beaucoup d’envie.

Comment gérez-vous cette semaine à deux matches ?

Contrairement à Concarneau, chez qui on se déplace samedi, nous n’avons que trois jours qui séparent les deux matches. Donc cette semaine, on se concentre essentiellement sur les bains froids, les massages. Et quand on joue tous les trois jours comme en ce moment, ça reste surtout de l’entretien. On verra d’ici demain l’état de forme de chacun puisque c’est généralement 48 heures après une rencontre que les joueurs ressentent les bobos. En tout cas, on ne prendra aucun risque.

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