Révélées par Actufoot mais restées sans réponses malgré notre volonté de donner les moyens à Erick Schneider de s'expliquer, les accusations à l'encontre du président du District Provence également relayées par d'autres médias (La Marseillaise, le groupe RMC/BFM TV) ont finalement trouvé un écho chez nos confrères de La Provence, à qui le principal intéressé a accepté de parler.

Pointé du doigt notamment pour des faits de harcèlement moral constatés par un rapport de l'inspection du travail, Erick Schneider a notamment assuré que "les salariés sont des enfants gâtés, payés comme des ministres et qu'ils n'ont pas la réalité de la vie à l'extérieur au fond des yeux". Sur les pressions exercées et sa volonté de réduire les salaires de 500 euros, il dit avoir demandé à ses employés "de faire un effort, de baisser leurs salaires en contrepartie de quoi leurs horaires seraient aussi revus à la baisse." Pour appuyer ses propos, le président de l'institution du foot des Bouches-du-Rhône explique avoir fait son possible pour réduire un maximum les coûts, pas seulement en demandant aux salariés d'accepter une diminution de leurs émoluments mais en réduisant les frais globaux. "J'ai renégocié tous les contrats au District pour faire des économies : de l'alarme à la clim', en passant par les espaces verts, la facture de nettoyage, les téléphones mobiles et les photocopieurs, ajoutant qu'il a pu gagner sur tous les postes de dépenses et sur les emprunts bancaires."

Il conteste les propos homophobes

Egalement accusé d'avoir proféré des propos homophobes à l'encontre d'une personne qui serait un arbitre du District selon La Provence, Erick Schneider les "conteste avec force" et évoque des "propos calomnieux", précisant que l'inspection du travail est "incapable de nous dire (à lui et à son avocat Maître Gioia) qui a dit quoi et à quelle date."

Interrogé sur l'avenir d'un District qui semble en grande souffrance et divisé, Erick Schneider estime "qu'il est important que tout le monde joue ensemble et fasse équipe" pour le bien des "22 000 gosses" qui foulent les terrains du département les week-ends. Est-ce encore possible de la jouer collectif au District Provence ? Telle est la question.