Ce mardi 5 juillet relevait d'une grande importance pour les Girondins de Bordeaux. Une date cochée également par les supporters bordelais et plus largement par le football français, qui observe depuis plusieurs mois maintenant la situation de l'un de ses monuments en grand péril. Auditionnés par la Commission d'Appel de la DNCG en début d'après-midi trois semaines après avoir encaissé une rétrogradation administrative en National 1, Gérard Lopez et la délégation girondine constituée du DG Thomas Jacquemier mais aussi de plusieurs avocats dont celui de Fortress ont défendu pendant une heure et demi le nouveau dossier du club au scapulaire.

Bordeaux confirmé en N1 et sous la menace du dépôt de bilan

Plus consistant que le précédent, il comportait en plus de certaines garanties une "ordonnance du Tribunal de Commerce de Bordeaux qui certifie qu'il n’y a pas de risque de cessation de paiements et que l’accord avec Fortress et KS permet la pérennité du club", indique le média 20 Minutes. Visiblement, tout cela n'a pas suffi puisque la Commission d'Appel du gendarme financier du football français a confirmé son verdict délivré en première instance.

Mais Bordeaux semble avoir très peu de chances de rester en troisième division. Peu rémunératrice en termes de droits-télés, elle ne pourra jamais subvenir au train de vie des Girondins et notamment des joueurs et du staff. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le club se rapproche sérieusement d'un dépôt de bilan et d'une liquidation judiciaire même s'il dispose d'un ultime recours possible devant le CNOSF...