Dylan, Vous arrachez une 13ème victoire samedi (1-0) face à Belfort malgré une infériorité numérique pendant plus de 60 minutes. C’est une grosse satisfaction ?

C’est une très grosse satisfaction malgré notre infériorité numérique pendant 60 minutes, on a réussi à être solide dans les têtes. On reste invaincu à domicile et ça va nous galvaniser encore plus à ne pas se fixer de limite. Je suis aussi content pour Kemo.C (buteur) car il est dans une grande forme et aussi pour l’ensemble du groupe car on le mérite.

Paris 13 Atletico est sur une série impressionnante de rencontres sans défaites. Ça sent bon la montée ?

Le chemin est encore long pour dire que la montée est actée mais c’est vrai qu’on est sur une très bonne dynamique depuis le début de saison. On a un groupe fantastique et ça se voit sur le terrain.

Tu es dans ce club depuis 2019. L’Equipe a progressé sur quels aspects ?

Je pense qu’au-delà de l’équipe, c’est le club qui a progressé dans beaucoup d’aspects. Concernant l’effectif avec la venue du coach Valery, il a réussi à instaurer une grande cohésion d’équipe, en prônant du beau jeu tout en ayant une solidité défensive assez importante, cela fait que nous sommes à notre place aujourd’hui.

Pour le capitaine Joël Saki, tu as des prédispositions pour atteindre le haut niveau. Ça doit faire plaisir ?

Venant du « grand frère » comme je l’appelle, ça fait toujours plaisir. Après, je ne pense pas être le seul dans l’équipe à pouvoir postuler à ça. Après c’est vrai que rejoindre le monde professionnel, ça fait clairement partie de mes objectifs maintenant on verra ce que l’avenir nous réserve.

Et toi, que peux-tu dire de lui ?

Il pense déjà à sa retraite (sic), alors que je pense qu’il a encore largement le niveau pour continuer à jouer. Qu’il continue à nous régaler sur le terrain surtout.

Pourquoi votre duo est-il si complémentaire ?

Déjà parce ce qu’on se connaît depuis déjà un bon petit moment et ça dépasse le cadre du football donc c’est plus facile. On a beaucoup de valeurs en commun et sur le terrain, nous sommes des vrais compétiteurs.

Une anecdote avec Joël ?

Il m’a dit que cette saison si je m’étais plus de trois buts, il me payait un resto donc j’espère atteindre cette objectif (sic) !

Pour mieux te connaître, tu as commencé le football dans la région à l'US Castanet. Pourquoi le football ?

Oui j’ai commencé le football à l’âge de 6 ans à l’US Castanet. J’ai de suite accroché avec le football grâce à mon père qui m’amenait au Stadium de Toulouse dès le plus jeune âge donc c’était une formalité pour moi que de faire du foot.

Tu es arrivé au TFC à l'âge de 13 ans, pour y rester de 2011 à 2018. As-tu des regrets de ne pas avoir signé pro là-bas ?

Non, je n’ai pas de regret, je pense avoir tout donné pour le club maintenant, le destin a fait que je n’ai pas signé pro là-bas mais ce n’est pas une fin en soi.

Tu suis encore les résultats du club ?

Oui ça reste tout de même mon club de cœur donc je suis tous leurs résultats et j’espère qu’ils vont monter en Ligue1 !

Quelle est la différence principale entre le niveau de la région parisienne et celui d’Aquitaine ?

Il y a une différence au niveau athlétique et tactique principalement. Le jeu est plus direct dans le Nord et l’intensité plus grande je trouve.

Ancien attaquant de pointe, reconverti aujourd’hui comme milieu de terrain. Qui t’a poussé vers ce poste ?

Oui, quand petit j’étais vraiment un pur neuf et par la suite quand j’ai rejoint le centre de formation du TFC, les coachs ont jugé que j’avais plus une aptitude à jouer au milieu dû à mon volume de jeu.

Propos recueillis par Farid Rouas