Jean-Baptiste Gallen, président du club explique les raisons de l’association du club avec la ville de Roubaix, ses ambitions afin d’atteindre la D2 ainsi que la venue de Miss France 2021 lors d’un match le 11 novembre prochain.

Quel est l'objectif de développement pour le club via ce déménagement dans le mythique stade Vélodrome du Paris-Roubaix ?

Notre volonté est d’être dans une commune qui souhaite construire de belles choses autour du football féminin, ce qui n’est actuellement pas le cas dans la commune où le club se trouve. La rencontre avec Guillaume Delbar (maire de Roubaix) et toutes ses équipes a engendré cette décision basée sur le souhait de faire grandir le club et d’exceller au plus haut niveau.

Que représente cette évolution pour le club ?

Lorsque l’on fait du football féminin dans un village, la commune peut parfois difficilement comprendre l’ambition et le projet qu’à une association sportive féminine à vouloir accéder au plus haut niveau. Cette mutation va permettre au club de continuer sa croissance vers ses objectifs.

La venue d’Amandine Petit, Miss France 2021, est un réel coup de communication pour le club. Qui espérez-vous toucher à travers cet événement ?

Je souhaite montrer que nous sommes un club crédible et plus fort que lors des années précédentes, qui peut organiser de gros évènements. De part cet événement, je souhaite aussi montrer à nos fidèles supporters bousbecquois qui répondent présents lors de nos matches avec entre 400 et 500 personnes à chaque rencontre, que le stade vélodrome de Roubaix est leur nouvelle maison. Enfin je souhaite démocratiser ce sport qui est en plein développement mais qui n’est malheureusement pas encore encré dans les mœurs de beaucoup de personnes. Il est important de montrer à notre futur grand public roubaisien ce dont nous sommes capable de faire.

À Bousbecque nous avions des tribunes de 250 personnes, nous sommes parvenus à les remplir. Dans notre nouveau stade, il existe des tribunes de 2000 personnes, notre objectif est le même.

À travers ces changements, quels sont vos objectifs pour les années à venir ?

L’objectif à court terme est de monter en D2. Nous sommes actuellement à la troisième place du classement de Régional 1 avec le même nombre de points que Calais et Amiens, respectivement premier et deuxième (15 points). Avec une défaite subie au premier match et une suite composée de victoire uniquement sans encaisser de buts (meilleure différence de buts) nous affichons clairement nos ambitions. Je peux garantir qu’on vivra la D2 à Roubaix.

Nous gardons tout de même les pieds sur terre, le football est un sport qui réserve beaucoup de surprises, des bonnes et des moins bonnes. Nous souhaitons faire avancer le club étape par étape. Le défi est de se hisser en D1 en 2024.

Le public est l’un des moteurs de votre projet, quelle est son importance ?

La démocratisation de ce sport passe par le public. À l’heure actuelle, il est beaucoup trop fréquent de voir, lorsque notre équipe se déplace ou lors de matches de D2 féminine, que seulement cinquante personnes soient présentes dans le stade. Nous cherchons à apporter des choses différentes pour attirer des supporters avec un speaker, un DJ, ...

Comme dans toute association sportive la vie d'un club est guidée par les bénévoles, cherchez-vous à vous développer sur ce point ?

Le FCBF est un club qui n’a que trois ans. Nous l’avons créé en mai 2018 et nous sommes passés, comme toutes les associations sportives, par une année et demie de crise sanitaire. Le club a donc en réalité, moins de deux ans. Nous avons d’ores et déjà un gros engouement au niveau des bénévoles, mais ce nombre n’est jamais assez. Il est donc évident qu’avoir de nouveaux bénévoles ne sera que bénéfique. Les valeurs du club sont aussi axées sur un point très important, la reconnaissance du travail des bénévoles.

Propos recueillis par Germain Villeneuve