Buteur lors des trois derniers succès de son équipe, Jean-Philippe Krasso contribue à la fin de saison excitante vécue par Le Mans FC en National. L'avant-centre prêté par Saint-Etienne s'est confié sur Actufoot avant le déplacement à Orléans (vendredi, 20h sur FFF TV). Un match en retard décisif contre un adversaire direct pour la troisième place synonyme de barrage. (Crédit photo : Le Mans FC). Jean-Philippe, Le Mans FC est sur une belle dynamique de succès, qui doit impérativement se prolonger à Orléans vendredi soir pour espérer disputer le barrage L2-N1 en fin de saison… C’est un peu comme un match de Coupe de France, on a des tours à passer et on n’a pas d’autres choix que de gagner. Si on y arrive, on se donnera le droit de rêver à cette troisième place. Ca n’a pas été facile de remporter nos trois derniers matches et ce ne sera pas simple de remporter ceux qui arrivent, c’est pour cela qu’on les prend les uns après les autres. Comme vous l’avez dit, on est sur une belle dynamique. Le groupe s’entend bien, il n’y a pas d’histoires entre nous donc on est tous prêts à faire les efforts ensemble. Orléans, qui jouera pour le même enjeu, aura sensiblement la même motivation que votre équipe au coup d’envoi. Ca promet une belle partie ? Oui car c’est une équipe qui a aussi sa carte à jouer. Disons que c’est celle qui gagnera ce match-là qui se donnera le plus de chances d’y croire. On s’attend à un match disputé. Les trois victoires d’affilée ont-elles donné au collectif un capital confiance plus important pour négocier cette fin de championnat ? C’est clair que lorsqu’on arrive à enchaîner des victoires, la confiance vient tout seule même inconsciemment. On est beaucoup plus solide et cohérent ces derniers temps avec une meilleure efficacité dans les deux surfaces. C’est ce qui nous vaut ces succès. A titre personnel, vous êtes arrivé en toute fin de mercato hivernal. Comment s’est déroulée votre adaptation ? Je connaissais pas mal de joueurs à mon arrivée comme Maxime Etuin avec qui j’ai évolué à Lorient, et d’autres que j’ai affrontés comme Bilal Brahimi, Logan Costa, Maxime Bernauer, Pierre Patron… C’est un vestiaire sympa, qui m’a bien accueilli et intégré. Sur le terrain, j’ai fait mes premiers pas en match officiel dès la première semaine à Bastia où on avait fait un bon match malgré la défaite (1-0). « Il me parle de dynamisme et d’être un peu plus « méchant » dans le travail défensif ou devant le but » Vous êtes passé du National 2 à la Ligue 1 puis au National. Ca vous a demandé des efforts supplémentaires pour bien apprivoiser votre nouvel environnement et un nouveau championnat ? Pas forcément, je suis quelqu’un qui s’adapte assez rapidement. Même si je n’y ai pas joué en pro, le fait d’avoir été à Lorient m’a aidé dans tout ça. En fait, il faut être capable de se remettre dedans à chaque fois qu’on change de club. Il faut mettre les chaussures à l’endroit et repartir au travail. (sourires). Qu’est-ce qui explique que ça marche mieux pour vous en cette fin de saison ? Vous restez sur trois buts en trois matches…