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28 octobre | 10h30

« Kadewere a eu un deuil familial le matin du match »

Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, est monté au créneau pour défendre son attaquant après sa mauvaise prestation face à l'OGC Nice ce dimanche.

LIGUE 1 OL OL L1 JEAN-MICHEL AULAS Tino Kadewere

Pareil retournement de situation n'avait été observé sur les 26 dernières années. Dimanche à Nice, l'OL est devenu la première équipe à perdre un match de Ligue 1 après avoir mené de deux buts jusqu'à la 80ème minute depuis le Stade Brestois, qui s'était incliné à Marseille 3-2, en mars 85.

Un attentat sur l'ex-Lyonnais Melvin Bard

Une défaillance collective qui peut puiser son origine dans un comportement individuel, celui de Tino Kadewere. Alors que Youcef Attal avait déjà réduit l'écart à la 81ème, l'attaquant zimbabwéen, de retour de blessure et aligné comme titulaire pour la première fois de la saison en Ligue 1, s'est jeté les deux pieds décollés sur la cheville de l'ancien Lyonnais, Melvin Bard.

Un geste fou qui lui valu une expulsion directe. En supériorité numérique, les hommes de Christophe Galtier finirent par faire craquer ceux de Peter Bosz avec un penalty de Delort (89') puis un but dans les dernières secondes signé Evann Guessand (90+3').

"Il a vécu des moments très durs"

Dès le coup de sifflet final, c'est l'incompréhension qui dominait après la prestation de Kadewere, ponctuée par ailleurs de nombreuses erreurs techniques et approximations dans ses choix. Interrogé à ce sujet pendant la présentation des résultats annuels 2020-21 d’OL Groupe, le président Jean-Michel Aulas a volé au secours de son attaquant, suspendu trois matches par la LFP, en évoquant une circonstance atténuante, compréhensible de tous. "J’ai vu que notre joueur expulsé, Kadewere, s’est fait vilipender. Il a eu un deuil familial le matin du match. Je lui viens en aide. Il a vécu des moments très durs" a argué JMA.

Kadewere a déjà vécu plusieurs deuils

A 25 ans, Tino Kadewere a déjà connu plusieurs deuils familiaux. Dans un entretien accordé à L'Equipe en décembre 2020, il évoquait le décès de son père, survenu en 2015, avant celui de l'un de ses frères plus récemment des suites du Covid-19. "C'était si choquant. Jusqu'à aujourd'hui, je n'y crois pas. C'est lui qui m'a fait. Si je ne l'avais pas respecté, je ne serais pas ici. J'ai signé en Europe l'année où il est parti, lui en janvier, moi en juillet. Il a été malade quelques jours seulement. Il était en pleine forme, costaud et je ne l'ai pas accepté. J'étais à l'hôpital la veille de sa mort, il parlait, était de bonne humeur, en meilleure santé que les jours précédents [...] Quand on a reçu le coup de fil de l'hôpital le lendemain, ce fut un désastre. J'étais détruit, je ne pouvais plus bouger, plus rien."

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