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3 septembre | 21h22

Le FBBP01 et Le Mans se neutralisent dans le choc de N1

Au terme d'un match plus viril que spectaculaire marqué par l'expulsion du défenseur central manceau Ibrahim Cissé en seconde mi-temps, le leader et son dauphin ont partagé les points (1-1) sur la pelouse du Stade Marcel Verchère. Après cinq journées, Bourg-en-Bresse tombe du podium tandis que Le Mans perd sa première place au profit de Concarneau.

NATIONAL FBBP01 LE MANS FC N1 LE MANS FC FBBP01 N1

Très attendu, ce premier gros choc de National entre le premier et le deuxième a davantage donné lieu à un match engagé et tactique entre deux entraîneurs, Alain Pochat et Cris, issus de la même promotion du BEPF et qui ont donc quelques connaissances techniques sur la philosophie de l'un et l'autre. Sevrée d'occasions au cours de la première demi-heure, la rencontre s'est, comme souvent dans ces cas-là, débloquée après une erreur individuelle. Anthony Scaramozzino a en effet un petit peu trop appuyé sa passe en retrait vers Maisonnial dont la relance approximative a profité à Issouf Macalou, qui, plein de sang-froid, a trouvé la lucarne d'une merveille d'enroulé (29e). La seule action frisson à retenir de ce premier acte globalement décevant.

Le Mans termine à dix et craque

Juste après l'heure de jeu, Amine El Ouazzani se retrouvait en bonne position pour égaliser, mais sa tentative de lob fuyait le cadre de Patron, coupable lui aussi d'une mauvaise relance au pied dont n'a pas su profiter la pépite bressane. Plus ouverte qu'en première période, la rencontre basculait après le second avertissement reçu par Ibrahim Cissé côté Le Mans, auteur d'un tacle glissé en retard sur Garita fraîchement entré (69e). Cantonné à un rôle de joker depuis le début de saison, le puissant et véloce attaquant prouvait ensuite à son entraîneur qu'il avait faim de minutes en égalisant de la tête à la suite d'un centre lointain de Fleurier (84e). Dans une fin de match tendue qui a vu l'arbitre du soir distribuer plusieurs cartons, l'intervention très autoritaire mais jugée correcte de Félix Tomi sur Fischer, prêt à armer une frappe dans une position idéale, restera peut-être comme le geste de la soirée. Celui qui permet à son équipe de repartir avec un point de son déplacement dans l'Ain contre un concurrent à la montée.

(Crédit photo : MTPX Studio)

Les notes des Bressans

- Anthony Maisonnial (4)
- Matthias Fischer (4)
- Anthony Scaramozzino (4)
- Thibaut Jaques (c) (6)

- Anthony Soubervie (5)
- Brandon Agounon (6)
- Joachim Eickmayer (4)
- Matthieu Ezikian (4)
- Anthony Ribelin (5)
- Jeffrey Quarshie (4)
- Amine El Ouazzani (5)

- Alain Pochat (entraîneur, 6)

Les notes des Manceaux

- Pierre Patron (c) (5)
- Alexandre Lauray (5)
- Ibrahim Cissé (5)
- Maxence Derrien (5)
- Hugo Vargas-Rios (7)
- Félix Tomi (5)
- Loïc Damour (6)
- Hamza Hafidi (5)
- Boubacar Camara (4)
- Issouf Macalou (6)
- Amadou Dia N'Diaye (4)

- Cris (entraîneur, 5)

Dans le vert

Hugo Vargas-Rios (7) : L'ancien défenseur du Stade Briochin a bien verrouillé son couloir, même si le centre amenant l'égalisation vient (très loin) de son côté. Il a aussi joué juste, à l'image de nombreux matches la saison dernière.

Paul-Arnold Garita (non-noté) : Il est entré à la 60e, a provoqué l'exclusion de Cissé (69e) et a égalisé à la 84e d'une jolie tête dans la surface. Un entrée pleine qui a dû faire plaisir à son entraîneur.

Les changements d'Alain Pochat (8) : C'est peu dire que le banc de Bourg-en-Bresse a fière allure et les entrants l'ont prouvé ce soir. Garita a semé la pagaille dans la défense mancelle en provoquant l'exclusion de Cissé puis en reprenant parfaitement de la tête un centre de Fleurier, lui aussi entré en cours de jeu. Le piston droit a même failli délivrer une seconde passe décisive pour Fisher en fin de match. De quoi donner des maux de tête à Alain Pochat pour son prochain onze de départ.

Dans le rouge

La fébrilité des gardiens de buts : Maisonnial et Patron n'ont pas eu de grands arrêts à réaliser pour sauver leur équipe mais ont fait preuve de fébrilité dans leur jeu au pied. Cela a coûté cher aux locaux punis par Macalou tandis qu'El Ouazzani n'a pas su profiter du cadeau adverse.

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