Francesco Farioli (entraîneur, OGC Nice) : "C'est beaucoup de bonheur ce soir mais regarder le classement serait un risque. Comme je l’ai dit après Paris, il faut garder la tête sur les épaules. Mais on va bien profiter ce soir, les supporters ont été exceptionnels. Choisir entre les deux victoires (Paris et Monaco) ? C’est difficile. C’est rare de voir une équipe s’imposer après avoir concédé deux pénaltys. Bravo à Marcin, à Jarko (entraîneur des gardiens) et aux joueurs. Non, nous n'avons pas le costume de favori. On a traversé des moments contrastés et on est là où on doit être aujourd’hui. On doit juste être heureux de ce qu’on a fait, anticiper les difficultés futures et continuer de travailler très fort."

Adi Hütter (entraîneur, AS Monaco) : Oui, il y a de la frustration. Pour moi, ça devait se terminer en match nul. Nice a fait une très bonne première période, on rate deux pénaltys et sur leur but, on a ouvert trop d’espaces à Boga. Nous avons beaucoup souffert sur les 20 premières minutes, l'adversaire a fait un bon pressing. Je tiens à féliciter leur coach. Avec notre système, on ne peut pas jouer avec deux attaquants (sur le choix de titulariser Balogun plutôt que Ben Yedder) et Minamino et Golovine sont dans une bonne forme. On a la possibilité d’alterner sur les buteurs donc on le fait. Il (Balogun) a échoué deux fois mais on va l’aider, c’est un jeune attaquant qui va rebondir. On gagne ensemble et on perd ensemble."