Quantcast
Interviews

25 avril | 9h30

L'interview décalée de... Anthony Savigny !

Anthony Savigny, éducateur des U15R du RC Pays de Grasse s'est prêté au jeu de l'interview décalée. (Crédit photo : DR)

RC GRASSE PAYS DE GRASSE U15 R RC PAYS DE GRASSE U15 R1 Méditerranée

Quel type de manager êtes-vous ?

Je suis pointilleux.

Votre plus grande appréhension en tant qu'éducateur ?

Je n'en ai pas, je n'avais pas d'appréhension en tant que joueur et je n'en ai pas en tant qu'entraîneur non plus.

Que faites-vous le soir d'une défaite ? Dans le cas d'une victoire ?

Je cherche toujours à comprendre nos erreurs, ce qui n'a pas été, ce qui m'a dérangé. Même dans la victoire, je vais chercher ce qui a été négatif.

Le club professionnel dans lequel vous rêveriez d'entraîner ?

Paris, je suis supporter du PSG. Je vais me faire des ennemis (rires).

Un de vos meilleurs souvenirs en tant qu'éducateur ?

C'était il y a un moment, quand nous avons été champions régionaux en U13 et que nous avons été qualifiés pour le championnat de France U13, avec Le Cannet.

Votre plus grande qualité ? Défaut ?

Je vais commencer par le défaut, je suis trop exigeant avec les autres. C'est dans le but de faire progresser, mais cela peut être perçu de manière négative. Je suis très exigeant malheureusement, que ce soit avec des joueurs de régional ou non, je les considère de la même manière. Entre le foot loisir et le foot à haut niveau, il faut savoir faire la différence. C'est ça mon défaut. Cela peut être une qualité aussi, je les considère à égalité.

Votre devise ?

Travailler sans attendre quelque chose en retour.

La raison pour laquelle vous avez choisi d'être éducateur ?

J'ai eu la chance de vivre du football et j'avais envie de rendre ce que j'ai reçu en tant que joueur. Ce n'est pas parce que nous avons joué au foot que nous sommes de bons entraîneurs. Je voulais transmettre le plaisir du football, j'ai toujours joué avec ce plaisir. Malheureusement, j'ai l'impression que cette notion de plaisir se perd. Les jeunes sont de plus en plus sous pression malgré eux. Le football reste un jeu.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui voudrait être professionnel ?

Je ne lui parlerais pas des 1 % de réussite. Je lui dirais de toujours croire en ses rêves, mais malheureusement, il y a beaucoup de travail pour y arriver, avec un facteur chance.

Le scénario de match que vous redoutez ?

Quand nous menons 2-0 au bout de 15 minutes et que nous perdons le match 5-2, ce qui est arrivé. Trop de confiance, nous nous étions relâchés et derrière nous avons pris le retour de flammes. On ne peut plus rien changer, la confiance s'est inversée, c'est fini.

L'entraîneur qui vous inspire ?

Zidane, grâce à son aura de joueur, il a réussi à fédérer. J'aime bien Klopp aussi, qui vit de sa passion.

Un rituel avant chaque match ?

Non, aucun, aucune superstition.

Complétez la phrase suivante, cette interview...

m'a permis de me remémorer des souvenirs.

Restez informé !

Inscrivez-vous à notre newsletter :