Le Progrès révèle que le prince héritier du Cambodge avait fait part à l'Olympique Lyonnais de son intérêt pour instaurer un partenariat avec l'académie. Entamées en 2020, les discussions entre Norodom Ravichak et le président Jean-Michel Aulas avaient même débouché sur une rencontre, qui fit déclarer au boss de l'OL : "Formidable échange avec les princes Norodom qui inspirent une connaissance exemplaire du football, des règles de comportement éthiques et une volonté hors du commun de promouvoir le football." Le quotidien régional dévoile même qu'un projet de développement de l'académie lyonnaise au Cambodge était dans les tuyaux. Mais les contacts se font de plus en plus rare ces derniers temps.

Une "affection particulière pour l’ASSE"

Le neveu de l'actuel roi de ce pays d'Asie du sud-est peuplé par 17 millions d'habitants a passé une partie de sa jeunesse en France sous le statut d'exilé politique dans les années 70. Passionné par le championnat hexagonal et l'équipe de France, ce dernier à récemment fait part à RFI de son "affection particulière pour l’ASSE, qui occupe une place à part parmi les très grands clubs de l’Hexagone" et déclaré à propos d'un potentiel rachat du club : J’en ai toujours rêvé, mais l’opportunité s’est présentée avec un club qui m’est très cher. Donc, j’ai décidé de tout faire pour la saisir. [...] Si nous nous entendons, j’apporterai des moyens suffisants pour réaliser ces ambitions et permettre à Saint-Étienne de retrouver sa splendeur."

Terrapin et Markarian ont une longueur d'avance

Si cette candidature lointaine doit encore bénéficier de l'aval du cabinet d'audit anglo-néerlandais KPMG, missionné par les co-actionnaires majoritaires Roland Romeyer et Bernard Caïazzo pour piloter le rachat du club aux 10 titres de champion de France, l'homme d'affaire à la fortune estimée à 220 millions d'euros se veut confiant. Jusqu'à présent, seuls le fonds d'investissement américain Terrapin et le projet porté par Olivier Markarian, membre du conseil de surveillance de l'ASSE depuis 2018 et ex-PDG de la société Markal, entreprise drômoise de produits bio et sponsor du club depuis 2012, qu'il vient de vendre pour 80 millions d'euros ont eu accès aux actifs du club afin d'entrer dans le vif du sujet.