Après des débuts du côté de NDC en passant par l’Intrépide, Yvans Kassi va ensuite être repéré par le SCO d’Angers où il va signer en U19 Nationaux. Une expérience en centre de formation qu'il va poursuivre pendant cinq ans au FC Sablé, avant de s'envoler vers les Etats-Unis et le championnat universitaire. Malheureusement, sa licence n'a pas été validé car les autorités locales ont jugé que l'attaquant possédait déjà un statut de joueur professionnel en N3 suite à son passage au sein du club Mayennais. De retour en Pays de la Loire, Yvans Kassi a retrouvé l'effectif sabolien le temps d'un court passage avant d'atterrir du côté de l'ASI Mûrs Erigné de Olivier Polard en R1. Avant d'affronter l'Etoile Sportive Ornaysienne, une des têtes d'affiches du championnat, partez à sa découverte !

Yvans, tu fais partie des joueurs les plus remarqués par les coaches adverses avec quatre étoiles décernées. Est-ce une satisfaction ?

J'ai discuté avec le coach qui m'a redescendu d'un cran et je suis dans un rôle ou je me montre un peu plus. J'arrive à être plus performant dans les matches et d'aider un peu plus mon équipe. On va continuer à travailler pour faire encore davantage. On espère que les efforts qu'on met dans nos matches soient récompensés même si la crise sanitaire et les mesures nous empêchent de pouvoir profiter pleinement de notre sport. Ce report nous met en difficulté pour la préparation des matches mais on va tout faire pour être prêts afin d'affronter la Roche ce week-end.

C'est une équipe où tu n'as pas véritablement eu le temps de t'exprimer auparavant...

Lors de mon retour à Sablé, ils m'ont accueilli direct mais malheureusement, un mois après mon arrivée, on a été confiné par le Covid. Depuis, j'évolue du côté de Mûrs mais c'est vraiment la première saison où je peux évoluer en compétition. C'est une très bonne équipe, une petite famille qui m'a très bien accueilli. Notre classement ne reflète pas les prestations qu'on peut produire, malgré les résultats. La saison est encore longue, ça va le faire.

Justement, tu es parti aux Etats-Unis également pour le foot. Comment ça s'est passé pour toi ?

En fait, aux Etats-Unis, à l'université, c'est comme si c'était toi le joueur professionnel, c'est ca qu'il faut se mettre dans la tête. après si tu peux tu te fais drafter pour la MLS. En centre de formation, t'as les pros qui sont au-dessus et toi t'aspires à devenir comme eux.

C'est un autre football...

Là-bas, t'as le niveau semipro en USL. Tout est fait sur la base de statistiques, c'est très difficile d'accéder à ces niveaux là en tant que tel tant que tu n'as pas joué. Ils ont des listes extracommunautaires et si t'as pas joué en université, ils vont plutôt prendre des joueurs qui viennent du Mexique par exemple, qui ont joué en deuxième division là-bas.

Que retiens-tu de cette expérience ?

C'était enrichissant, j'ai kiffé partir là-bas et j'aimerais bien y retourner. Le mode de vie, l'ambiance avec les joueurs, c'est un autre truc. Ils sont beaucoup dans l'entraide, j'aime beaucoup la mentalité américaine. Lors de mon passage au SCO, j’aurais pu faire encore plus en terme de travail et abnégation. Aux Etats-Unis, je n’ai pas eu réellement ma chance de pouvoir jouer et aller au bout des choses...