Exclu à la 30e minute de jeu lors de La Gouesnière - Château-Malo, rencontre comptant pour la 16e journée de R3(G), Alexandre Huot a, après avoir été contacté par nos soins, donné sa version sur l'envahissement de terrain de ce dimanche 20 mars. "On a déjà vécu un match aller chez eux qui n'était pas forcément des plus plaisants à jouer mais on a réussi à garder notre calme tout au long de la rencontre. On savait que le match retour serait une confrontation compliquée parce qu’ils ont un état d’esprit que je ne défends pas", a d'abord présenté l'entraîneur-joueur des Gouesnériens, avant de revenir sur l'envahissement de terrain : "A la fin du match, quand il y a eu des altercations, heureusement, un des arbitres a fait preuve de maturité et a repoussé certains supporters de Château-Malo qui voulaient descendre sur le terrain avec des barres de fer. Ce qu’il s’est passé est qu’il y a eu de l’animation pendant 30 bonnes minutes avec pas mal de coups."

"Le but n’est pas de condamner l’équipe de Château-Malo"

Même si "Château-Malo est venu avec des intentions pas forcément très justes envers la pratique du football" selon Alexandre Huot, ce dernier admet avoir "mal réagi " : "Tout ce qui s’est passé est aussi en partie de ma faute. J’ai mal réagi car je me fais découper par l’un de leurs joueurs, Kylian Angot, qui était un ancien joueur de chez nous et que j'ai accompagné vers la sortie pour des problèmes anti-sportifs (suspension de 9 mois suite à des insultes et violences envers les arbitres ndlr). Et dans le feu de l’action, alors que je n’aurai pas dû, j’ai eu un mauvais geste et je lui ai mis une balayette. L’ensemble des joueurs de Château-Malo est venu me pousser. Il y a eu des échanges de coup de poings de certains joueurs de chez eux. Il y a aussi eu des insultes de la part de Château-Malo". A la suite de cet incident, La Gouesnière a refusé de reprendre et la rencontre a été arrêtée pour "la sécurité des pratiquants". "Le but n’est pas de condamner l’équipe de Château-Malo mais de remettre l’église au milieu du village et de dire la vérité ", a conclu Alexandre Huot.