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Interviews

2 mars | 11h48

Anthony Debackere : « Le challenge santois s’annonce intéressant et passionnant »

Depuis fin janvier, Anthony Debackere entraîne le FC Santes (R2). L’ancien coach de Wattrelos va tenter de relancer la lanterne rouge de la Poule A. Photos : Michaël Ghys Photographe Sport

FC Santes R2 FC Santes Anthony Debackere

Pouvez-vous nous présenter votre parcours de joueur mais aussi d’éducateur ?

J’ai découvert le football à Marquette-lez-Lille puis, à l’âge de 13 ans, j’ai pris la direction du centre de formation du LOSC. J’y ai fait toutes mes classes jusqu’en Championnat de Football Amateur. Ensuite, j’ai joué en Belgique (D3) et au Portugal (D2). Au terme de mes expériences à l’étranger, je suis revenu en France pour rejoindre Lesquin avant un crochet à Charleroi (Belgique). J’ai terminé ma carrière à l’US Marquette et à Armentières, aux côtés de Thierry Villain. En tant qu’éducateur, j’ai commencé à diriger des jeunes. Je pense avoir encadré toutes les catégories. Après, j’ai fait le choix de passer mon Brevet d’Entraîneur de Football. Cela fait quatre ans que je suis diplômé. J’ai entrainé Marquette. En tant que manager de l’équipe première, je suis allé à Tournai (D3 Belge). Il y a encore quelques mois, j’étais à la tête de Wattrelos en R2.

Quel type d’entraîneur êtes-vous ?

Je suis exigeant, notamment dans les domaines tactiques et techniques. J’ai encore besoin d’apprendre dans la mesure où j’entraine depuis peu de temps. J’aime le jeu. J’ai compris que cela ne suffisait pas pour gagner dans des divisions telles que la R2. Il faut s’adapter. Je pense y arriver. Je suis proche des joueurs et les questionne beaucoup sur leur forme athlétique mais aussi sur leur vie de famille et leur travail. Le but étant de savoir s’ils vont bien ou pas.

Actufoot • R2 HDF Anthony Debackere coach

Anthony debackere, entraîneur du FC Santes (R2). Photo : FC Santes

Pourquoi avez-vous accepté de rejoindre le FC Santes, bon dernier en poule A de R2 ?

Honnêtement, au départ, je voulais entrainer à nouveau des jeunes à Wattrelos. Finalement, j’ai été nommé coach de l’équipe première. Pour différentes raisons, malheureusement l’aventure s’est mal terminée. Peu de temps après, j’ai eu un contact avec le FC Santes. Lanterne rouge de son championnat, le club métropolitain cherchait un entraîneur. Comme je suis un compétiteur, j’ai estimé qu’il n’y avait rien à perdre mais plutôt tout à gagner. Le 16 janvier dernier, je suis allé voir le match perdu à domicile par Santes face à la réserve du Touquet, 1 à 2. Je me suis dit qu’il y avait de la qualité dans le groupe. Le challenge s’annonce intéressant et passionnant !

Dans quel état psychologiquement avez-vous trouvé le groupe à votre arrivée ?

Moralement, l’équipe n’était pas au top ! Des histoires avec des anciens coachs ont perturbé la vie du groupe. Cela a rendu la mission compliquée. Les joueurs sont conscients que faute d’effectif loin d’être au complet lors des séances d’entrainement depuis le début de la saison, ils n’ont pas bien travaillé. Je leur ai donc dit que la base c’était de se préparer et de jouer ensemble. Le vendredi 25 février dernier, il y avait 24 garçons à l’entrainement avec des renforts provenant de notre catégorie U18. Je pense avoir réussi à remobiliser du monde et à permettre à mes joueurs de se concentrer à nouveau. Il faut maintenant que la roue tourne !

Actufoot • R2 HDF FC Santes 3

FC Santes (R2)

Qu’attendez-vous de la suite de la saison ?

En ce qui concerne le classement, mathématiquement nous ne sommes pas condamnés. On va faire le maximum pour se sauver ! Une série de quatre succès nous permettrait de remonter au classement et d’y croire. Aux joueurs de faire le boulot et à moi de bien bosser avec eux. Nous jouerons à fond les coups. Malgré tout, le club n’a pas peur de descendre pour mieux reconstruire. J’ai déjà dit à Thierry Alsters, le président santois, que j’acceptais de poursuivre l’aventure la saison prochaine. Je dois quand même me rapprocher des dirigeants pour avoir des précisions exactes concernant leurs réelles ambitions.

Comment percevez-vous le FC Santes de façon générale ?

En matière d’infrastructures, j’estime qu’il manque un terrain synthétique pour bien travailler. Cela lui permettrait d’envisager à terme de faire du FC Santes, un bon club de R1, sous réserve bien sûr des finances. En attendant, je ne connais pas encore les relations entre la mairie et les dirigeants du FC Santes.

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