Dans ce duel de réserve entre le RC Pays de Grasse et l'OGC Nice en Coupe Méditerranée, les hôtes se sont inclinés (2-4). Une défaite "logique" selon David de Oliveira, entraîneur du RCPG B, qui estime que ses joueurs ont tout donné mais sont tombés sur une équipe niçoise "supérieure". La différence s'est faite sur le plan technique.

Un effectif amoindri

Cette défaite porte le RCPG à quatre revers d'affilée (trois en championnat, un en coupe). Une période difficile pour les Grassois, confrontés à un "nombre restreint" de joueurs entre la N2 et la R1, en plus des blessés et suspendus. David de Oliveira espère que le retour de certains d’entre eux en janvier facilitera les choses. Il souligne les défis liés à avoir deux effectifs (N2 et R1) : "Le fait d'avoir un effectif restreint ajoute de la difficulté. On le voit, quand on n'est pas au complet ou à 150%, ça peut ne pas passer avec une équipe jeune. C'est pour cette raison que c'était plus compliqué pour nous ces derniers temps."

Un bilan positif malgré les derniers résultats

Malgré deux derniers mois compliqués, David de Oliveira estime que le bilan reste "positif" avec 13 points en championnat. L'équipe réserve du RCPG, sans repères dans cette division, a un groupe jeune avec peu d'expérience : "On a essayé de recruter des jeunes prometteurs avec le potentiel d'évoluer en N2 à terme." Même si certains prévoyaient une position plus basse en R1, David de Oliveira se battra pour les faire mentir : "On va essayer de batailler comme on peut jusqu'à la fin pour se maintenir."

En évoquant 2024, le coach espère que le club sera épargné par les blessures, qui ont été nombreuses en première partie de saison. Les pépins physiques du groupe N2 les affectent également. Le technicien souhaite continuer à mettre en place son projet et celui du club tout au long de la saison : "Survivre dans ce championnat, en étant une équipe réserve et avec exclusivement des jeunes, c'est difficile... Personne n'y arrive sur le long terme." L'objectif "ultime" est de former des joueurs selon David de Oliveira, même s'ils jouent les matches pour les gagner évidemment : "Les défaites font partie de la formation."