Que retenez-vous de votre tout premier échec en championnat ?

Le match a été relativement équilibré. Nous avons montré de très belles choses. Malheureusement, sur l’une de ses rares incursions, Coquelles a obtenu un pénalty logique à la suite d’une erreur de l’un de nos défenseurs. Il va donc falloir se montrer plus réaliste pour les prochains matches. Avec l’effectif actuel associé à notre duo d’entraîneurs, Paul Leroy et Mathieu Robail, on vise une place dans les cinq premiers.

Concernant le club de façon générale, comment ce début de saison se présente-t-il ?

En matière de licenciés, les chiffres sont déjà au vert. Nous en sommes à 801 au terme des deux premières semaines de septembre. On pourrait très rapidement franchir le cap des 850. Cela nous placerait sur le podium des clubs amateurs au nord de Paris.

Comment expliquez-vous cet engouement ?

L’attrait sportif explique cette réussite. Nous avons sondé les différents membres du club. Le challenge proposé semble convaincre. On a été aussi novateurs en créant des structures à l’image de nos académies. Prochainement, nous allons en lancer une spécifiquement dédiée aux gardiens de but. Elle sera limitée à une vingtaine de places ouverte à d’autres clubs.

Est-ce que la fusion entre le FC Lambersart et l’Iris Club de Lambersart, à l’initiative de la mairie, a été bien digérée ?

Ce n’était pas forcément un pari gagné d’avance de faire un mariage forcé. Finalement, les gens ont su dépasser les clivages personnels ou encore les rivalités, notamment lors des derbys, pour pouvoir travailler ensemble. C’est le fruit d’un travail colossal.

Quelles sont les perspectives budgétaires ?

Honnêtement, dans l’état actuel des choses, des clubs s’apparentant à nous ont au moins le double de subventions municipales. Toutefois, on savait qu’en fusionnant, la ville s’engageait sur les montants versés précédemment. Désormais, tout est ouvert dans le dialogue. Si on peut démontrer et justifier qu’il y a un besoin pour continuer notre progression, j'espère que l’on pourra compter sur le soutien de la ville. À nous, en retour, de tout faire pour démontrer une bonne gestion financière tout en allant chercher des fonds nous-mêmes. Pour l’heure, les réunions de travail vont dans ce sens.