Nicolas, quel bilan peux-tu tirer des premiers mois de compétition dans cette phase de brassage et qu'as-tu pensé de ce système ?

Pour commencer, le bilan est mitigé pour ma part. La première phase a été compliquée dans une poule très relevée. J'ai eu quasiment que des équipes hors du département donc c'était pas facile, après d'un côté c'est formateur. Ça m'a permis de montrer aux enfants l'implication et l'application qu'il faut mettre à ce niveau-là. On espère faire mieux sur la phase deux. Ce qui est dommage sur cette nouvelle formule, c'est de repêcher des équipes qu'on a déjà joué en phase une. Air Bel par exemple, on va se les jouer 6 fois cette saison puisqu'on les a affrontés deux fois en match amical et deux fois en championnat. On se connaît par cœur. Je pense qu'il y avait largement la place de permettre aux équipes de ne pas rejouer contre. On aurait pu prendre des équipes du 06 aussi que l'on n'a pas encore affronter comme Monaco, Grasse ou Mougins.

Que penses-tu de ta poule ?

On récupère Air Bel qui est une très bonne équipe et qui, pour moi aurait dû être au niveau au-dessus. Il y a Fréjus qui est une belle équipe aussi et il y a deux gros déplacements à Avignon et Gap qui sont à 2-3h de route de chez nous. Ça demande de la prépa, il n'y a aucune équipe de la région donc nous ne sommes pas gâtés encore une fois.

Le premier match sera contre Avignon à la maison. Comment allez-vous aborder cette deuxième partie et quels sont vos objectifs ?

Nous voulons maintenir l'équipe au niveau régional en fin d'année. Peu importe l'adversaire sur la route, on doit faire le travail qu'il faut. Les petits ont eu la première phase pour se faire un aperçu, maintenant il faut aller au combat pour se maintenir. Tout passe par le plaisir en plus du jeu. Ils ont l'envie et la motivation mais c'est un sport collectif et il y a a toujours plus fort. Après, si nous ne restons pas ici en fin de saison, c'est qu'on avait pas le niveau pour y être. Si nous travaillons sereinement, dans de bonnes conditions, sans se mettre de pression et qu'on joue avec le ballon, les résultats viendront avec le plaisir.

Pour cette première année de foot à 11, quel est ton regard sur la progression des joueurs ?

C'est très difficile parce qu'au niveau U14 je pense que c'est différent pour chaque équipe, la passerelle entre U13 et U14 se fait surtout au niveau psychologique et mental. Certains joueurs savent ce qu'il faut donner pour réussir à ce niveau-là et d'autres sont encore dans une mentalité de foot réduit. Les qualités footballistiques ils les ont. Le plus important c'est donc le mental, il y a des joueurs qui restent trop sur leurs acquis. C'est un autre football et il faut se préparer. Il faut le goût de l'effort, se dire que chaque match est une finale, une bataille. Comme je leur ai dit, s'ils ne veulent pas revenir en district, c'est à eux de s'en donner les moyens pour se maintenir en régional. Il reste 8 finales à jouer. À eux de se faire violence, de se faire mal et on verra bien le résultat à la fin de la saison.