Comment s'est déroulé votre départ de l'AS Cannes après quatre années passées au club ?

Je ne m'attendais pas spécialement à ce départ, car mes performances étaient plutôt bonnes et je ne voulais pas partir non plus. Ça a été pour moi une grande surprise, mais c'est le coach qui a fait ses choix et je les ai respectés.

Votre souhait premier était-il de rester au club jusqu'à la fin de votre carrière ?

Jusqu'à la fin de ma carrière, je ne sais pas, car on ne sait pas de quoi est fait le foot, mais oui mon premier souhait à moi était de rester au club. Après ça ne s'est pas fait en raisons de plusieurs événements qui se sont déroulés avec le coach.

Malgré un départ dans un contexte tendu, gardez-vous des bons souvenirs au sein du club ?

À Cannes, je garde d'excellents souvenirs avec les supporters ainsi qu'avec les autres membres de la direction et du staff. Je n'ai aucun différend avec qui que ce soit. La relation avec l'entraîneur était vraiment le seul point conflictuel. Mis à part cela, je garde un très bon souvenir de mon passage dans ce club.

Vous avez été en contact avec des clubs de N2 de la région (Hyères et Toulon). Quels éléments ont-ils manqué pour que vous ne signiez pas avec l'un de ces clubs ?

Cela ne s'est pas fait avec les deux clubs pour des raisons différentes. Pour Hyères, j'ai été en discussion avec eux, mais l'entraîneur a décidé de prendre un autre gardien. Concernant Toulon, les raisons sont liées au contrat fédéral et au coût financier.

Vous avez rebondi, en prenant une licence chez le voisin grassois (N2) mais vous ne pouvez pas jouer, pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

C'est à l'issue d'un commun d'accord. Moi, je ne peux pas jouer, car si je joue ou que j'intègre le groupe le coach va perdre des joueurs titulaires. C'est une question de mutés hors période. Mais cette signature me permet de m'entretenir tous les jours. Cela me permet également de retrouver un club et de réintégrer un groupe. Puis on sait jamais s'ils ont besoin de moi, je suis là et moi ça permet de rester concerné.

Grâce à votre ami Guillaume Lacuesta, vous avez découvert une nouvelle discipline le foot à 5, avez-vous accroché ? Prenez-vous du plaisir lorsque vous y jouez ?

Au départ, c'était pour lui filer un coup de main, mais je me suis pris au jeu, plus je fais des étapes avec lui plus ça me plaît. C'est totalement un autre football, car c'est plus intensif et sur des temps de jeu un peu plus court, mais oui, je prends du plaisir lorsque je joue.

Quels sont vos objectifs personnels pour le futur ?

Mon objectif premier était de réintégrer un club, et je suis satisfait de l'avoir atteint puisque j’en ai trouvé un pour les quatre prochains mois. Je veux aussi retrouver le plaisir du terrain et du foot à 11 car c'est quand même là où je prends le plus de plaisir et là où j'ai envi d'évoluer.

Envisagez-vous de consacrer tout votre temps au football à 5, ou envisagez-vous un retour vers le football à 11 ?

J'envisage plus un retour vers le football à 11 car ce n'est pas du tout le même jeu. Il y a beaucoup de facteurs qu'on ne retrouve pas dans le foot à 5. À 5, il y a beaucoup de frappes alors qu'à 11, il y a la gestion de la profondeur ou encore le jeu aérien. Ce sont tous ses paramètres-là qui me manquent et que j'aime bien.

Êtes-vous fier de la carrière que vous êtes en train de réaliser ? Avez-vous des regrets ?

Je suis plutôt fier de mon parcours et je n'ai aucun regret. Cependant, avec le recul, lors de mon passage à Dunkerque, j'aurais peut-être dû partir plus tôt et prendre le risque de rejoindre un autre club, étant donné que j'ai passé plusieurs saisons en tant que gardien numéro 2. Il y a également eu des opportunités dans d'autres clubs qui n'ont pas abouti, mais ma carrière n'est pas terminée.