Quantcast
Interviews

19 mai | 0h00

Maxime Blanc (FCVB) : "Nous parlons tous le même football"

A quelques heures du barrage d'accession aller face à Niort, le métronome caladois Maxime Blanc revient sur les moments forts d'une saison exceptionnelle.

30 min.
FC VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS BEAUJOLAIS
A quelques heures du barrage d'accession aller face à Niort, le métronome caladois Maxime Blanc revient sur les moments marquants d'une saison exceptionnelle, à tous les points de vue.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette double confrontation ?

Un peu dans le même que lors des derniers matches, qui étaient déjà des finales à jouer. On reste focus, on a envie de bien faire, de rester sur cette bonne dynamique donc on essaye de ne rien changer.

En y regardant de plus près, et si l’on excepte cette première moitié de saison ratée, le FCVB est-il finalement à sa juste place dans ce championnat ?

Je ne sais pas si nous sommes à notre place surtout compte-tenu de notre début de saison, où rien ne nous réussissait. La moindre occasion que nous concédions se soldait par un but. Le sort s’acharnait. Mais nous avons réussi à nous remettre en marche en fin d’année dernière, en gardant notre sérieux, notre rigueur, notre solidarité. Nous nous sommes découvert de grosses capacités mentales qui, en conservant un niveau d’exigence élevé, nous ont permis de maintenir le rythme dans cette deuxième moitié de saison. Le véritable objectif de départ était d’atteindre la barre des 40 poins le plus tôt possible et d’essayer de grappiller des places au fur et à mesure de la saison. Finalement, c’est un peu ce qu’il s’est passé lors de cette fin de championnat.

De l’extérieur, on sentait un groupe à mesure que les bons résultats s’enchaînaient. A quel moment s’est fait le déclic pour vous ?

Pour moi, il y a eu plusieurs moments décisifs. D’abord à Avranches, où nous étions amputés de plusieurs cadres, suspendus ou blessés. Personne ne nous voyait gagner là-bas mais nous avons réussi à nous imposer (ndlr : 1-2, buts d’Ahouré et Garita) avec des joueurs qui étaient moins utilisés sur le début de saison. Eux aussi ont été très importants dans le chemin vers cette 3ème place, ils nous ont permis de récolter des points précieux. C’est là que le groupe prend toute son importance. Je pense aussi à l’épisode avec Alain Pochat, qui devait se faire virer à la trêve et que nous sommes allés chercher chez lui pour lui montrer que nous souhaitions continuer à travailler avec lui. Ensuite, il y a eu l’arrivée du nouveau coach, qui n’a pas tout chamboulé. Nous nous sommes faits confiance mutuellement et tout a bien fonctionné jusqu’à maintenant.

Cette volonté de ne pas « tout chambouler », comme vous dites, a-t-elle été un facteur déterminant de la bonne saison de l’équipe ?

Evidemment. Alain (ndlr : Pochat), c’est lui qui a recruté la grande majorité des joueurs qui composent l’effectif, si ce n’est pas tous, donc on peut dire qu’il ne s’est pas trompé sur le choix des hommes. Le nouveau coach (ndlr : Hervé Della Maggiore) a pris sa succession en conservant les bases, il y a eu une continuité qui a fait que nous n’avons pas été dépaysés.

Vous êtes l’un des dépositaires du jeu au milieu, pouvez-vous nous parler de votre rôle au sein du onze caladois ?

A la base, je suis positionné davantage comme un milieu offensif. Mais tout dépend des joueurs qui sont avec moi au milieu. En ce moment, c’est plutôt Timothée (ndlr : Taufflieb) qui est à mes côtés, donc on ne rechigne pas sur les tâches défensives. Comme les attaquants d’ailleurs. Nous sommes une équipe qui défend bien ensemble, ce n’est pas pour rien que nous sommes la meilleure défense de National cette saison (ndlr : en réalité la deuxième meilleure derrière Bastia avec 29 buts encaissés). Nous avons fourni des prestations extraordinaires dans le travail défensif. Après, l’objectif est d’essayer de se projeter vers l’avant rapidement tout en essayant de conserver un équilibre au milieu de terrain. Ce que nous faisons assez bien en ce moment. J’ai beaucoup de chance d’évoluer dans un groupe où nous parlons tous le même football.

Pouvez-vous nous parler de Rémi Sergio, votre partenaire au milieu de terrain depuis trois saisons ?

C’est un joueur avec qui je m’entends bien sur le terrain. Nous n’avons pas besoin de nous parler pour comprendre le déplacement de l’un ou de l’autre. Nous jouons le même football, nous nous comprenons. Mais je peux aussi mettre en avant mon entente avec mes autres coéquipiers. Nous connaissons les déplacements des uns et des autres, c’est une mécanique bien huilée. Chacun sait ce qu’il a à faire, y compris les entrants. Quand tout le monde travaille très bien à l’entraînement, cela se voit en match après.

Espériez-vous vous faire une place dans l’équipe-type de la saison de N1, dévoilée avant-hier ?

Non pas du tout, franchement je m’en fous un peu de ce genre de récompense. Je sais ce que j’ai fait de bien ou de moins bien dans la saison. En revanche, je suis très heureux pour Rémi Bonnenfant, qui a réalisé une fin de saison excpetionnelle.

Que le FCVB monte en Ligue 2 ou reste en N1, serez-vous toujours Caladois la saison prochaine ?

Je suis en réflexion, je ne sais pas trop pour l’instant. Si nous montons en Ligue 2 et que j’arrive à trouver un accord contractuel avec le club, bien sûr que je resterai. Après, si nous restons en N1, je ne sais pas trop encore. C’est une réflexion que je suis en train de mener avec ma famille, en fonction des opportunités qui se présentent ailleurs.

Recueilli par Simon Marachian

Photo : FCVB
☟ CONTINUEZ VOTRE LECTURE ☟

SUIVEZ NOUS

Sélectionner votre département

Restez informé !

Inscrivez-vous à notre newsletter :